Hier est paru aux éditions Héloïse d’Ormesson le nouveau roman de Tatiana de Rosnay que nous aimons tant.
Intitulé A l’encre russe, celui-ci nous fait découvrir le personnage de Nicolas Duhamel, un jeune auteur dont le premier roman, L’enveloppe, a rencontré un vif succès, tout autant que le film qui en a découlé. Dans ce roman, Nicolas y retracais le parcours d’une longue quête personnelle.
En effet, alors qu’il veut refaire son passeport, le plus naturellement du monde, il découvre avec stupeur un secret de famille bien gardé depuis des années. Il va alors décider d’en savoir plus, et il va être amené à découvrir ses origines jusqu’à Saint-Pétersbourg.
Un long parcours jonché de rebondissements, qu’à priori les lecteurs ont pris plaisir à découvrir. C’est donc plein d’arrogance de ce triomphe que Nicolas Kolt, son nom d’auteur, prend des vacances dans un hôtel paradisiaque. Mais son passé est-il vraiment derrière lui ? Et qu’en est-il de son avenir ?
Tatiana de Rosnay nous propose ici un roman sur la quête de son identité qu’on prend vraiment plaisir à lire. Son style qu’on apprécie est toujours présent, et on aime passer des moments ou Nicolas fait ses recherches, au Nicolas « d’aujourd’hui » pour bien comprendre son parcours et certaines de ses attitudes.
A l’encre russe est un peu comme une pelote de laine. Le héros va tirer un fil qui va l’emmener dans l’inconnu, on en sait jamais ce qu’il y au bout, et c’est pareil pour nous, lecteurs. Nous allons tirer le fil en ouvrant la première page du livre, et vouloir les tourner sans cesse pour connaitre le dénouement, avec l’envie, dès le bout du fil atteint, d’attendre la prochaine pelote de l’auteure.
A noter que j’ai eu le grand plaisir de rencontrer Tatiana de Rosnay pour une interview à propos de ce livre, l’entretien sera à lire dans les jours qui viennent sur le site.
A l’encre russe de Tatiana de Rosnay, Editions Héloïse d’Ormesson, 350 pages, 22€.