Menée (2-0) à la pause par le Brésil ce jeudi soir en amical à Genève, l’Italie a montré un tout autre visage en seconde période et est parvenue à accrocher la Seleçao (2-0). Auteur du but égalisateur, Mario Balotelli a même laissé filer de nombreuses opportunités d’offrir une victoire de prestige à ses partenaires.
Sur le papier, la rencontre entre les deux formations promettait un joli spectacle. Si le niveau de jeu et l’engagement n’ont pas atteint des sommets ce jeudi à Genève, quatre buts sont venus récompenser les efforts offensifs des 22 acteurs de la soirée. Squadra Azzurra et Seleçao, en négociant chacune d’elle leur période, ont assuré le spectacle.
L’Italie méritait mieux
Plus convaincants que leurs adversaires, les hommes de Cesare Prandelli ont livré une prestation solide durant 90 minutes mais en ont subi le cinglant réalisme en fin de première période. Grâce à des réalisations signées Fred et Oscar juste avant le repos, la sélection auriverde pensait avoir fait le plus dur. Mais c’était compter sur la perspicacité du dernier finaliste de l’Euro 2012 qui peut s’appuyer sur la talent offensif de Mario Balotelli, homme à qui tout réussit depuis qu’il est rentré au pays venir garnir les rangs de l’AC Milan.
Un Julio César des grands soirs
Si Daniele De Rossi a rapidement réduit le score au retour des vestiaires, « Super Mario », d’une frappe magistrale, n’a pas traîné pour remettre les compteurs à égalité dans la foulée. Celui qui enfile les buts comme des perles depuis qu’il a quitté Manchester City aurait même pu offrir un succès de prestige à l’Italie mais a buté en seconde période sur un Julio Cesar décisif à plusieurs reprises. Le Brésil n’a pas maîtrisé son sujet, loin de là.