Cette expression "avoir le cul bordé de nouilles", autrement dit avoir une chance insolente, j'avoue avoir cherché longtemps comment l'illustrer d'une façon pas trop inélégante…
- La langue française est riche d'expressions avec le mot "cul". Nous ne sommes pas Gaulois pour rien :
- Oh ! Te dire ça à ton âge ton âge : Avoir le feu au cul.
- Quoi ? Qui t’a dit ça ? Ce n’est déjà pas joli, joli... Et, j’ose espérer que cette personne entendait par là que tu es toujours en train de courir et de te presser. Je sais, cette expression peut aussi qualifier une personne qui s’excite sexuellement très facilement. Ou qui a beaucoup d’histoires de cul, d’histoires d’amour uniquement basées sur le sexe. Ce serait vraiment mal venu de l’employer dans ce sens à propos d’une enfant de ton âge. Pire, de dire que tu es branchée cul : que tu ne penses qu’à ça.
- Les expressions avec le mot “cul” sont très nombreuses et je vais certainement en oublier pas mal... Si elles ne sont pas très raffinées, elles ont l’avantage d’être imagées et souvent facilement compréhensibles.
- Il va se faire botter le cul, celui qui a dit ça : réprimander sérieusement.
- Ça va lui coûter la peau du cul : très cher.
- Quel espèce de trou du cul : petit idiot et sale individu.
- Sa seule excuse : il est jeune, pas encore dégrossi. C’est un cul blanc.
- Il a eu du cul ! Oui, il a eu de la chance, du pot, de la veine. Si je l’avais entendu... On dit aussi et avec quelle élégance : avoir le cul bordé de nouilles.
- L’avoir dans le cul : s’être fait avoir.
- Ce film était cu-cul la praline : bébête, pas très futé.
- C’est un cul terreux : il sort de la France profonde, un vrai péquenot (pourquoi ce mépris pour les paysans?) !
- Un cul bénit ? Un bigot.
- Et un cul pincé? Guindé, un peu distant.
- Tes deux copains sont comme cul et chemise : très proches, très liés.
- Rester le cul sur sa chaise : laisser les autres faire tout le travail. Tu sais, se croiser les bras, ou regarder les mouches voler. Je t’en ai déjà parlé.
- J’ai le cul entre deux chaises: je suis dans une position telle que je ne sais pas quelle décision prendre. Je t’avais parlé plus poliment d’être assise entre deux chaises.
- Tant qu’on y est : Ce type est un infâme lèche cul : il ferait toutes les bassesses et les flatteries pour obtenir ce qu’il désire.
- Et il est aussi faux-cul : hypocrite.
- Egalement tire-au-cul : un planqué.
- Etre bas-du-cul ? C’est avoir les jambes courtes. D’accord, ce n’est pas très esthétique, mais on ne choisit pas son physique.
- Parle à mon cul ma tête est malade : cause toujours, je n’en ai rien à faire.
- Passer cul-par-dessus tête : presque un salto, mais bien involontaire.
- Tu en restes sur le cul : plus qu’étonnée, ébahie.
- C’est à se taper le cul par terre: extraordinairement beau, ou bon, ou intéressant…
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- Tu sais, il faut que je me pousse au cul, que je me force pour continuer...
- Je me casse le cul : je fais des efforts énormes.
- Et il faut que je me manie le cul : que je me presse, il est tard . Je ne suis
- pas en avance dans mon travail.
- Arrête de faire la bouche en cul de poule : une moue dubitative.
- Non, mon cul, ce n’est pas du poulet.