Donc déjà, l'idée de la taxe existait dans les légendes grecques. Une idée (la taxe) qui pourtant, jusqu'à tout récemment, ne touchait pratiquement personne de moindrement riche dans ce pays.
À Chypre, depuis le vendredi 15 mars dernier, on projetait sur les dépots à la banque.
Sans même que j'ai eu besoin de lui expliquer, quand mon fils de 13 ans a entendu d'une oreille distraite la nouvelle, il a dit de son lit où il glandait sur son Xbox "Ben là! pourquoi les gens mettent leur argent à la banque d'abord? qu'ils le gardent chez eux!".
Et c'est tout à fait l'effet pervers qui guettait l'île de la mer méditerranéene. Tous ceux qui garderont leur argent chez eux...vous imaginez le taux de criminalité qui se pointe? Les gens ne voudront plus déclarer leur vrai gains non plus. Les Chyppriotes sortaient leur argent de la banque en masse. Si il était juste de faire appel aux détenteurs de grosses fortunes pour sauver les banques, surtout au paradis de la fiscalité et de l'argent noir qu'est Chypre, il y aurait pourtant eu de meilleurs moyens qu'une taxation de l'épargne, par exemple la conversion des emprunts détenus par les banques. Traiter les petits épargnants exactement comme les grands jongleurs de la finance, faut être franchement tordu.
Ce sont les détracteurs de l'euro qui doivent rire dans leur barbe en ce moment...
Il y a beaucoup d'action dans les rues de Chypre en ce moment.
Et ça n'a rien à voir avec les mystères de la déesse grecque de la germination de l'amour, des plaisirs et de la beauté.
Hier, le gouvernement chypriote a rejeté par le projet de taxe sur les dépôts bancaires. Chypre doit toutefois toujours trouver 5,8 milliards d'euros pour boucler le plan de sauvetage que lui propose la zone euro.
'sont pas sortis du bois...