Beau temps - Ile de Luzon (nord) - Tuguegarao
Taxi (Malate -> Domestic airport) - 220P
Taxe d’aéroport pour 2 - 400P
Transports : Marche + Tricycle (Hôtel Lorita -> Maison du gouverneur) - 200P
Repas - 370P
Visites du jour : Centre ville, Cathédrale, Rizal Park, Maison du gouverneur - 0P
Hôtel Lorita - 1375P (la nuit)
Total : 2565P (47,50€)
Envol vers le nord de Luzon avec Cebu Pacific
Nous arrivons à l’aéroport à la recherche du comptoir Cebu Pacific. Trop en avance, le check-in n’est pas encore annoncé. Nous patientons, je somnole à moitié sur I.D, nous regardons les passants. Puis tout à coup (après 1h à poireauter), une lueur, je regarde à nouveau nos billets pour m’apercevoir que je m’étais trompée dans les horaires. Notre vol était à 10h55 et non pas 11h55 comme j’avais à l’esprit. Il était 10h passé désormais. La panique, on cavale dans l’immense hall, et v’là qu’on voit un employé de notre compagnie brandir une pancarte “Tuguegarao” en criant “Last call for check-in”. On gruge tout le monde et passons in extremis à l’enregistrement.
Finalement, il nous reste un peu de temps. Sur le chemin pour nous rendre à la bonne porte, des odeurs de plats me chatouillent le nez. I.D s’assied en attendant l'annonce de l’embarquement. Le boarding time est dans 15 min, ça me laisse le temps d’acheter de quoi me nourrir. “Je me dépêche, attends ici.” Lui dis-je. Je flâne, jusqu’à tomber sur le stand qui me plait... C’est là que j’entends l’annonce pour un embarquement immédiat en direction de Tuguegarao. Ah j’en ai marre ! Je rebrousse chemin (les mains et le ventre vident) et fais de grands signes à I.D., qui le regard dans le vague, ne me capte nullement. J’accoure à toute allure vers lui, qui finit enfin par me voir et me faire un sourire tout “peace”. J’avais compris l’annonce, pas lui. I.D. et l’anglais... Anyway.
Nous montons dans l’avion avec pour fond sonore un rap local à haut décibel, ambiance ! Après le décollage, un jeu nous est proposé par les hôtesses. Le but remporter des goodies Cebu Pacific. Chaque hôtesse pousse la chansonnette, de notre côté, nous devons trouver l’interprète. Je me fais une promesse : la prochaine fois, ça sera pour moi !
Premiers pas à Tuguegarao City...
Le chauffeur du Lorita nous dépose dans le van, repart se poster devant l’aéroport dénicher d’autres clients, il reviendra bredouille. 4 kilomètres et 10 minutes plus tard, nous étions arrivés à l’hôtel en plein centre ville et en plein travaux. Nous entrons, c’est plutôt propre. Les ouvriers nous zieutent bien comme il faut - ça met à l’aise. Au comptoir, je sors les échanges de mails à l’hôtesse en lui disant que j’avais réservé 2 nuits. Elle m’annonce un tarif, qui n’est pas celui convenu par mail. Je lui en monte la preuve. Tiens elle change de discours et de prix. Saloperie !
Avis sur l’hôtel Lorita :
- Bonus : Restaurant de l'hôtel correct, mais cher.
- Bien situé, à proximité des commerces/banques/restos.
- Seul regret, le bruit qui a rendu notre séjour moins agréable : travaux matinaux et bruit de la circulation... L'hôtel se trouve sur l'artère principal du centre ville.
Après avoir déposé nos affaires et se laisser à un petit repos, nous décidons d’une promenade en ville. Les regards se font incistants sur I.D. et on s’aperçoit vite que la ville n’est pas très touristique. Nous passons par Rizal Park, intrigués par la cathédrale. Nous prenons quelques clichés et filons à la recherche d’un petit resto. A quelques pas d’ici, nous voyons une entrée, qui mènerait à ce qui ressemblerait plus à une habitation plus qu’à un restaurant. “Allez on tente ?”. Nous entrons et demandons s’il est possible de manger. Affirmatif. Chouette ! Le cadre est sommaire mais propre. Des petites assiettes sont présentés en vitrine ainsi que quelques marmites. Il ne reste plus grand chose. Nous optons pour un plat de porc (une sorte de porc au caramel), des aubergines, du riz et 2 sprites bien frais. C’était bon, assez salé, mais bon. Addition : 130P (soit 2,40€).
Intérieur du restaurant
Cathédral au coeur du Rizal Park
Repus, nous partons à la recherche de l’office du tourisme pour planifier nos visites prochaines. Bien accueillis, nous discutons de longues minutes avec un employé qui nous expliquent les environs carte à l’appui, dans un anglais rapide (ce qui a perturbé quelque peu ma compréhension). On apprend pleins de choses et décidons de faire une visite non loin du centre ville pour finir la journée. Direction la Maison du Gourverneur ainsi que son musée dédié à l’histoire de la région (Cagayan Museum and historical research center). Pour ça nous avons besoin d’un tricycle (ces moyens de transports pullulent en ville). Nous en trouvons un, une petite négociation hasardeuse et nous nous mettons d’accord pour 100P. On monte, on s’assied sur la banquette - un peu à l’étroit. L’odeur du carburant à plein nez, on est partis. Le chauffeur fait une alte pour se ravitailler, en profite pour ajouter un additif. Ca nous laisse le temps d’admirer une jolie paire de menottes attachée à une barre. Rassurant tout ça. On démarre. Le bruit du moteur assourdissant. Tiens on se fait la même reflexion avec I.D. Notre chauffeur ressemble étrangement à Jack (notre chauffeur mongol). Même trait, même corpulence, ça nous fait sourire.Arrivée à la Maison du gouverneur
La suite se déroulera dans l’établissement nommé “Maison du gouverneur” qui s’avère être un rassemblement de bureaux. On s’interroge sur le fait qu’on puisse ou non visiter cet endroit. On y va à taton, finalement le personnel ne se préoccupe pas de nous. Rien de très intéressant, des bureaux, quelques écriteaux. Le plus sympa reste le jardin à l’arrière, joli et bien entretenu. On en profite pour prendre quelques clichés. Sortis de l’enceinte, nous faisons un petit tour avant de se décider à rentrer. Un tricycle sera vite trouvé.
Quelques minutes plus tard, nous voilà de retour à l’hôtel, fatigués. La chaleur aura eu raison de nous. C’est l’heure d’une sieste bien méritée. Après quelques heures le réveil est dur... mais bon l’estomac gronde. Nous optons pour la solution de facilité, le restaurant de l’hôtel juste en bas “Le Lorie’s”. Les prix ne sont pas du tout les mêmes que ceux pratiqués dans les petits restos du coin. Comptez 2 fois plus cher. On s’en sort pour 240P.
*** 29 sept. 2012
Beau temps - Ile de Luzon (nord) - Tuguegarao
Marche + Tricycle (Hôtel Lorita -> Callao caves) - 1100P
Visites du jour : Callao caves (droit d’entrée 40P + 40P de pourboires), tour en bateau (500P)
Repas : 580P
Hôtel Lorita - 1375P (la nuit)
Total : 3635P (67€)
Réveil 9h. La nuit fut bruyante, la circulation est dense et les murs en carton (Merci aux travaux matinaux).
Priorité de la journée : La visite des "Callao caves"
Arrivés sur le site, Jack nous dépose et nous lance un “I’ll be waiting for you!”. Il nous que des tricycles pour le chemin retour seront difficiles à trouver. Mouais, c’est surtout qu’on lui fait une belle journée à 1100P (env. 20€). Le bonhomme est sympathique, on ne rogne pas sur les moyens :)
Nous voilà devant l’entrée menant aux Caves de Callao. Tiens des touristes, les premiers depuis notre arrivée sur le sol philippin. Nous payons un droit d’entrée de 40P par personne, puis débutons la visite accompagnée d’un guide. Une pancarte précisait “No guide, no visiting”. Nous suivons un chemin menant à des marches... 184 précisément à monter par une chaleur écrasante. J’y arriverai pas ! Finalement, ce fut plutôt rapide. Nous croisons le groupe que nous avions entre aperçu à l’entrée, quelques sourires sont échangés et nous discuterons même par la suite brièvement. Arrrivés devant la première grotte, c’est impressionnant. L’atmosphère est très humide et on peine tous (hormis le guide) à respirer normalement. Le sol est boueux. Quelques pas, et nous voyons une chapelle reconstituée dans l’enceinte de la grotte. C’est insolite mais peu surprenant d’une population dont le culte catholique est omniprésent. D’ailleurs les signes religieux ne manquent pas. On dénombre 7 chambres, plus ou moins accessibles, nous les verrons toutes. La dernière de loin, car le terrain quelque peu glissant était trop dangereux. 1 heure de visite.
Rivière Pinacanauan
Visite des grottes terminée, nous rejoignons Jack assis sur un banc non loin de l’entrée. Nous prenons la route direction Tuguegarao City. Quelques haltes s’imposent car le tricycle ne parvient pas à supporter le poids de ses 3 passagers. Nous descendons à deux reprises pour permettre la poursuite de la route. Entre temps, j’interpelle Jack sur les bus menant à Banaue, puisque demain nous partons en cette direction et quittons Tuguegarao. Il nous emmene à un terminal pour qu’on ait les horaires du lendemain matin. Le départ est annoncé à 13h... Avant de partir, des voyageurs évoquaient des départs possibles le matin tôt. Ca n’arrange pas nos affaires, et perturbe le planning prévu des jours à l’avance (Cf. 90 jours avant le départ). Résignés, nous partons sur cette option. Jack propose de venir nous chercher à 11h du matin. OK !
Nous déposons nos sacs à dos à l’hôtel, profitons pour nous débarbouiller avant de partir en quête d’un petit resto. Nous arpentons une des rues perpendiculaires encore inconnue pour trouver notre table à 5 minutes de là. Un grand sourire en guise d’accueil nous donne tout de suite envie de nous y poser. J’interroge la dame sur les différents plats disposés dans les marmites, elle me les fait goûter tour à tour avec plaisir et amusement. Je goûte un des plats nationales, qui restera mon plat fétiche des philippines : le sisig. Un mets à base de porc et de lait de coco. Un régal ! Pas diéthétique pour un sou mais savoureux ! Notre déjeuner sera composé d’un plat Sisig, 2 brochettes de viandes, 2 soupes, du riz bien sûr et 2 sprites, pour un total de 111P (soit 2€). On se régale ! On s’interpelle de plus en plus sur la mauvaise réputation de la cuisine philippine, qui depuis le début de notre voyage a ravi nos palets. Nous remercions les 2 dames pour leur gentillesse et partons nous promener en ville. La chaleur est écrasante. J’ai vraiment du mal à supporter ce temps alors qu’I.D. a l’air plutôt bien. Il m’énerve. Mince, qui est l’asiatique dans le lot ? Je me demande !
Dîner au Lorie’s. On décide de tenter le fameux “Halo Halo”, un dessert local bien particulier. Un mélange de glace pilée et de lait concentré auquel on ajoute divers ingrédients (igname et haricots sucrés, fruits, nata de coco, jelly). Un dessert bien costaud, qui paraissait rebuter les candidats de Pékin Express (je sais, j’en ai des références) mais qui s’avère être plutôt bon.
Extrait de la dégustation du Halo Halo dans l'émission Pékin Express
Diana