Comme on pouvait s'y attendre après la mémorable plantée judiciaire hors de prix que l'on connaît, on sera "heureux" d'apprendre que le Parquet vaudois, vexé comme un pou de s'être fait envoyer sur les roses par une Cour de première instance fatiguée de tirer sur des lampistes, a analysé l'état de faits du jugement de première instance et estimé que celui-ci ne lui convenait pas.
Celui qui n'est pas du tout sûr de lui en procédure vaudoise (et ailleurs aussi) introduit d'emblée des conclusions subsidiaires, pour le cas où il se ferait à nouveau rire au nez au sujet de son argumentation principale, ceci par le juge de seconde instance. Et c'est ce que fait le Parquet vaudois, en demandant à titre subsidiaire que l'on augmente un peu ces fichus jours-amende et surtout qu'on colle une partie des frais à la charge des intéressés.
Il y a souvent des circonstances dans la vie où l'on ferait mieux de la boucler, d'écraser, de reconnaitre que l'on s'est planté lamentablement et de regarder passer les trains calmement. Il semble que cette maxime ne correponde pas trop à l'air du bureau de Messieurs les procureurs.
L'avenir nous dira s'il faudra leur envoyer directement le supplément de facture, à déduire de leurs treizièmes mois pendant 10 ans.