Alors que Patrick Sébastien pensait venir en aide à un homme dans le besoin, le célèbre animateur s’est fait agressé par celui à qui il tendait la main. Buzz Médias vous raconte …
Demain paraîtra chez XO Editions, un nouveau livre de Patrick Sébastien intitulé « Comme un poisson dans l’herbe » dans lequel il raconte ses nombreuses anecdotes avec « les cramés de la vie, les vagabonds magnifiques » comme il les appelle. L’occasion pour lui, de revenir sur la mésaventure survenue alors qu’il tentait de venir en aide à un SDF et dont Ici Paris a décidé de publier un extrait…
Les faits se sont déroulés le 5 décembre dernier, alors que Patrick Sébastien rentrait d’une journée de tournage pour « Le plus grand cabaret du monde », il avait finalement décidé de repasser par son bureau dans le huitième arrondissement de Paris, avant de rentrer à la maison. C’est alors que l’aimateur va rencontrer à l’intérieur du hall, un sans domicile fixe qui lui demande un café. Patrick Sébastien, avec la générosité qu’on lui connaît bien, lui propose alors de venir le boire dans ses bureaux…
« J’ai senti la lame me piquer les côtes »
Les hommes vont discuter pendant pas moins de 30 minutes, où le SDF va raconter sa misère, son chômage, mais aussi la séparation avec sa femme et puis la rue. Puis l’homme se lève et quitte la pièce avant de s’écrouler par terre, en pleurs ! Il explique alors que le plus dur dans tout ça, c’est de ne plus voir ses enfants : « Mes deux petits, je ne sais pas où ils vont. Je ne les verrai jamais. »
Patrick Sébastien se montre alors touché et alors qu’il tente de lui venir en aide allant jusqu’à lui proposer une invitation à dîner, l’homme sort un couteau pour le dépouiller, « File moi ton fric ! » lui lance t-il … « J’ai senti la lame me piquer les côtes, » raconte l’animateur qui lui donnera les deux cents euros qu’il a dans sa poche.
« T’étais pas obligé. Tu me les aurais demandés, je te les aurais don… » lui lance Patrick Sébastien qui n’a pas le temps de terminer sa phrase que l’homme sans abri le coupe : « T’as été gentil quand même alors je vais te dire la vérité. Je t’ai enfumé, j’ai jamais eu de gosses, ni de femme. Je suis une merde de naissance. Le coup du clodo au grand cœur, je l’ai fait vingt fois à des abrutis comme toi. Vous êtes les pires des nases. Ton café que tu m’as offert, c’est surtout pour te faire plaisir à toi. Pour ta conscience de merde. Parce que si t’étais un vrai généreux, ton bureau, là, tes télés, ta moquette, tu les aurais déjà partagés, pauvre con. »
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