Le Dernier Exorcisme : Part II

Publié le 21 mars 2013 par Olivier Walmacq

 


Genre : Horreur

Année : 2013

Durée : 1h30

L'histoire : Au fin fond de la Louisiane, Une jeune fille est découverte complètement terrifiée et prostrée. Receullie dans un établissement abritant d'autres adolescentes à problèmes situé à la Nouvelle Orléans, elle tente de reprendre une vie normal et de se reconstruire. Mais, son cauchemar est loin d'ètre terminée.

La Critique De Titi70 :

On peut clairement se demander ce qui passe par la tête de certains producteurs, responsables à vouloir donner à tout prix des suites à des oeuvres qui ne le justifient pas, hormis l'appat du gain. C'est notamment le cas du film Le Dernier Exorcisme, sorti en 2010 et produit par Eli Roth. 

Un film qui surfait sur la vague du Found Footage, et n'avait rien de vraiment exceptionnel, ni spécialement enthousiasmant. Pourtant, les résultats au box office sont suffisamment encourageants pour pousser les responsables à lancer un second épisode, toujours produit par Eli Roth et dans laquelle Ashley Bell reprend son personnage, tandis que la mise en scène est cette fois confiée à Ed Glass-Donnelly, dont c'est le second long métrage.

Les auteurs ont laissé tomber le côté documentaire du premier opus, ce qui est une bonne chose tant cette méthode devient de plus en plus souvent un parti pris, confinant au foutage de gueule.

Le film commence avec un bref résumé du premier opus avant de prolonger l'histoire. On retrouve donc Nell Sweetzer, l'adolescente du premier film, traumatisée, et découverte après s'être cachée dans un appartement, par les propriétaires.

Neill passe donc devant un psychiatre qui tente de comprendre son traumatisme, puis est envoyée à La Nouvelle Orléans, dans l'établissement de John Calder, où se trouvent déjà plusieurs autres filles ayant chacune un passé difficile.

L'adolescente à alors un travail, découvre l'amour et l'amitié avec ses nouvelles camarades et un jeune garçon. Peu à peu, Neill réapprend à vivre. Pourtant, des visions de plus en plus bizarres lui apparaissent. Bientôt, la jeune fille doit se rendre à l'évidence : Son cauchemar est loin d'ètre terminé, il ne fait même que commencer.

Autant le dire sans détour : Non seulement ce second opus ne s'imposait pas (oui, je me répète), mais en plus, il s'agit d'un des plus beaux navets de l'année.

Si l'idée de ne jamais quitter le personnage centrale est plutôt bonne, il aurait été également judicieux de soigner autant la mise en scène que le scénario qui, déja pas bien fin, tourne rapidement à vide.

Car dans Le Dernier exorcisme : Part II, on alterne entre l'ennui et le ridicule. Le film s'attarde très longuement sur les visions qui hantent le personnage de Nell, tout en brodant longuement sur des détails sans intérêt : L'adolescente tombe amoureuse ou demeure la bête noire de ses camarades lorsque celles ci découvrent son passé. En ce qui concerne les visions, elles se limitent au minimum puisqu'on a des fantômes qui épient la jeune fille ou des personnes qui lui apparaissent en rêve, comme son père.

Bref, tout ça est largement sans intérêt et il faudra patienter jusqu'a la dernière partie pour découvrir la seule bonne idée de cette suite, à savoir un exorcisme qui échoue et la solution radicale qui en découle. Malheureusement, on a droit ensuite à des meurtres hors champ et à une fin du monde mal torchée et franchement risible.

Enfin, je m'en voudrais de ne pas citer les trois scènes les plus grotesques du film, qui le font allègrement basculer dans le ridicule. D'abord, une lévitation ou notre diable prouve qu'il est vachement fort, puisqu'on a droit à un acte sexuel avec pénétration alors que Neill garde tout ses vêtements, une autre scène ou Neill balance au démon "Je vais te tuer" et enfin, une troisième scène qui ne sert à rien, où Neill lèche la joue de sa colocataire, sans qu'on ne sache réellement pourquoi.

Bref, Le Dernier exorcisme : Part II ne raconte rien d'intéressant et s'avère rapidement chiant et loin d'être effrayant. Bref, au risque de me répéter, une suite qui ne s'imposait pas et n'apporte strictement rien à son modèle. 

Note

Note Naveteuse : 16/20