Son pourcentage d’adresse est excellent avec 52,2 % aux shoots. D’ailleurs, son pourcentage aux shoots est encore plus intéressant (58 %) depuis le match face aux Nets où Deron Williams avait pris feu (c’est un euphémisme… 9 paniers à 3 points en une mi-temps souvenez-vous…).
Une correction qui ne laissa pas John Wall indifférent (heureusement…) et qui fit office de déclic pour le jeune joueur qui depuis, travaille d'arrache-pied avec l’assistant-coach et ex-meneur des Bucks, Sam Cassel :
« Je fus vraiment déçu par moi-même lors du match face à Brooklyn où Deron Williams réalisa une première période d’anthologie, si j’étais parvenu à mettre ces quelques paniers à mi-distance, nous aurions été plus proches d’eux durant le match. J’ai eu l’impression de moins bien shooter. J’ai donc décidé de revenir au gymnase et de travailler la façon dont je devais shooter. Ma préoccupation fut de prendre de la vitesse et monter au shoot juste derrière. C’est quelque chose dont nous avons toujours parlé. Une fois que j’ai réalisé ce bon match, j’ai senti que j’étais dans le rythme et dans la zone. Lorsque vous gagnez en confiance et que vous mettez vos premiers shoots, le panier devient de plus en plus grand. »Un autre facteur important souligné par Randy Wittman, auprès de Michael Lee du Washington post, est qu'il passe du temps à échanger avec son jeune et à travailler avec la vidéo :
« Nous sommes dans une situation où il n’y a pas beaucoup d’entraînement durant cette période de l’année. Donc nous travaillons par le biais de la vidéo, nous partageons des moments, nous prenons du temps pour qu’il comprenne la façon dont nous souhaitons qu’il amène notre jeu à un autre niveau. Il saisit les opportunités que la défense lui donne. C’est la chose la plus importante. S’ils souhaitent le stopper, alors il a la possibilité de servir les autres… Ce sont différentes choses sur lesquelles nous travaillons depuis son retour, sa capacité à gérer le match de la façon dont il le souhaite, à travailler sur son shoot et sa capacité à trouver les autres. »En définitive, un travail qui semble plutôt bien fonctionner ceci étant, le chemin est encore long, très long et il ne faut pas se fier à l’aspect statistique uniquement. Washington est inexistant depuis maintenant plusieurs saisons et il en faudra plus pour raviver la flamme dans le cœur des fans (et des autres !).
Voici tout de même les highlights de John Wall face à Phoenix.