Contre Cleveland samedi dernier et face à Golden State hier, il a ainsi compilé 49min de temps de jeu, mais surtout 21pts à 9/12 aux tirs dont 3/4 à 3pts. Peut-être plus impressionnant encore, il n'a perdu qu'un seul ballon, tout en assurant une prestation défensive de tout premier ordre, symbolisée par deux interceptions conclues par quatre points.
"Il a été très dur, physiquement ce soir" indique Gregg Popovich dans le San Antonio Express-News. "C'est ce que nous voulions voir de lui. C'est un joueur intelligent, nous le savions déjà. Mais il doit être capable de se battre et d'être dur physiquement comme ce soir, et il pourrait participer en playoffs."
Des déclarations très encourageantes pour celui qui avaient passé beaucoup de temps sur le banc depuis la blessure de TP, avant d'être remis en selle suite à ces deux matchs. Mais avec Pop, rien n'est jamais acquis, et les autres candidats se tiennent prêts.
- Cory Joseph : toujours placé dans le cinq de départ, il subit un petit coup de moins bien après avoir commencé très fort. Encore jeune, il a beaucoup évolué ces dernières saisons, alors qu'il a passé le plus clair de son temps en D-League. Un pari sur le long terme, mais ses qualités (défense notamment) sont évidentes.
- Gary Neal : c'est lui qui avait joué les utilités au poste de meneur la saison dernière en playoffs, alors qu'il est clairement un arrière scoreur. Jamais à l'aise dans son rôle de créateur, c'était un choix par défaut plus qu'autre chose, de la part de Gregg Popovich. Considérablement ralenti par divers pépins physiques récurrents cette saison (voûte plantaire, mollet).
- Patrick Mills : la dynamo australienne reste un joueur atypique. Scoreur dans l'âme, Mills est davantage considéré comme un puncheur offensif et utilisé en tant que poste deux par Gregg Popovich, surtout quand les Spurs manquent de folie dans leur jeu. Son temps de jeu est très limité ces derniers temps et il semble promis à devoir se contenter de jouer les agitateurs de serviette sur le banc pendant les playoffs.
- Manu Ginobili : parfois utilisé au poste de meneur, l'artiste argentin reste un électron libre, plus qu'un véritable faiseur de jeu. Il sera la solution miracle si toutes les autres sont épuisées.
Il reste environ un petit mois de saison régulière à tous ces joueurs pour faire leurs preuves, sachant que le retour du patron devrait être annoncé dans les prochains jours. Pop a en effet confirmé que Tony Parker pourrait jouer dès vendredi contre Utah. Certains pensent même qu'en période cruciale (playoffs, par exemple), il serait déjà sur le parquet. Mais à quoi bon se presser, tant que les Spurs gagnent ?