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Un film généreux et doux-amer qui oscille entre contes de notre enfance et satire sociale, le tout avec un humour caustique et décapant et un jeu d’acteurs remarquable.
Le Synopsis : Il était une fois une jeune fille qui croyait au grand amour, aux signes, et au destin ; une femme qui rêvait d’être comédienne et désespérait d’y arriver un jour ; un jeune homme qui croyait en son talent de compositeur mais ne croyait pas beaucoup en lui.
Il était une fois une petite fille qui croyait en Dieu.
Il était une fois un homme qui ne croyait en rien jusqu’au jour où une voyante lui donna la date de sa mort et que, à son corps défendant, il se mit à y croire.
Les principaux acteurs : Agnès Jaoui (Marianne), Jean-Pierre Bacri (Pierre), Agathe Bonitzer (Laura), Arthur Dupont (Sandro), Valérie Crouzet (Eléonore), Dominique Valadié (Jacqueline), Benjamin Biolay (Maxime), Laurent Poitrenaux (Eric)
Mon avis : Laura (Agathe Bonitzer), nièce de Marianne (Agnès Jaoui), est une petite fille riche préoccupée de trouver son prince charmant qu’incarnera un temps Sandro, fils de Pierre (Jean-Pierre Bacri), jeune compositeur talentueux mais pauvre et doté d’une piètre estime de soi et d’un père pour le moins peu aimant (ceci expliquant cela). Pierre, moniteur d’auto-école, se met à angoisser en voyant arriver le jour de sa mort prédit 40 ans plus tôt par une voyante. Marianne est une comédienne ratée incapable d’affronter la vie quotidienne sans son mari dont elle est séparée. Nina, fille de Marianne, dévorée d’eczéma et de démangeaisons a une crise de foi aigue. Maxime est un prédateur sexuel odieux, mi Don Juan, mi Grand Méchant Loup.
Tous essayent de se débrouiller comme ils peuvent avec l’amour qui vient, qui part, avec la compétition sociale qui peut pousser à sacrifier l’amitié, avec le temps qui passe (la mère de Laura est une créature improbable totalement refaite), avec l’impossibilité de contrôler ses émotions en permanence, avec la difficulté de s’engager et de vivre en couple.
Et finalement, en dépit de l’argent, de la religion, des croyances, ils y arrivent grâce à l’amour sous toutes ses formes (romantique, maternel, familial ou physique) qui sort grand gagnant de ce conte.
Qu’ils soient déjà connus ou moins connus, les acteurs sont tous remarquables avec bien sur une mention particulière qui est non seulement grincheux et drôle –ça on connaissait déjà- mais qui en plus a un côté déboussolé et mélancolique remarquable, et à Benjamin Biolay excellent en Grand Méchant Loup.
On rit beaucoup, jaune parfois, mais on rit vraiment.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble