Chansons post-déprime: la playlist du jour

Publié le 21 mars 2013 par Nasakenai

Je suis comme tout le monde. Quand ça va pas j’écoute des chansons tristes, comme ça ça va encore moins bien. Et je pleure dix fois plus quand j’écoute Jacques Brel que quand j’écoute de la merde à la radio, mais c’est pas grave, si je suis triste, j’écoute Jacques Brel. On ne se refait pas.

La musique me fait très très vite pleurer, et influence mes émotions d’une manière assez drastique. Je PEUX soudainement pleurer dans une station service si j’entends ça (c’est arrivé récemment). Parce que chacun a son lot d’émotions enfouies, et c’est tellement horrible d’entendre quelqu’un d’autre les exprimer si bien, alors qu’on veut tellement les cacher. D’ailleurs là je repleure.

 

Mais je ne suis pas du genre à me laisser aller. ET DONC j’ai ma série de chansons post-déprime, qui parviennent à me relever, voire à me faire sortir de chez moi même un soir de grand désarroi. Hier j’en ai entendu une à la radio. C’est ce genre de titre ancien qui vient se loger dans les oreilles sans prévenir, et qui me redonne foi en l’humanité. Même si j’en ai vraiment pas beaucoup…

 

L’univers onirique de Mike Oldfield me fait voyager malgré moi depuis des années. Je ne connais même pas bien son oeuvre. Mais pour des raisons que j’ignore, Oldfield a souvent rythmé des passages de ma vie. C’est le hasard qui le met sur ma route. Je pense que Moonlight Shadow m’a déjà sauvée de la dépression, et plus d’une fois.

Parmi les classiques de ma vie musicale post-déprime, sans aucun doute, sans doute aucun:

Cette chanson, devenue tellement classique, marque le début de mon apprentissage musical. Quand j’ai appris Luxembourg et que j’ai quitté l’enfance et ses niaiseries radiophoniques, quand j’ai compris que non, Ace of Base, ça ne pouvait pas procurer d’émotions, parce qu’il y avait John Miles, Simon and Garfunkel, et Supertramp, pour rendre la vie plus belle.

 

Mais encore…

Il y en a d’autres… Des tas d’autres bien sûr, en fonction des circonstances. Du Michael Jackson, du Radiohead, un peu… Placebo parfois. Daft Punk.

Mais les quelques exemples ci-dessus sont mes classiques post-déprime, mes meilleurs antidépresseurs. On sent la trace de mon père et de celui qui a fait mon éducation après lui, mais de toute façon… « depuis les Beatles, y’a plus rien de bien ».