Toutefois, on a vit réalisé que l'apprentissage du français était ardu pour les étrangers et que le glissement vers l'anglais devenait inévitable. On s'est inquiété davantage quand on a réalisé que les inscriptions dans les institutions scolaires anglophones étaient en hausse. Le gouvernement de Robert Bourassa a donc instauré la loi 22, sur la langue officielle.
La loi mettait aussi sur pied des Commissions de terminologie, chargées d'assister le gouvernement et les entreprises dans leurs efforts de francisation secteur par secteur, ainsi qu'une Régie de la langue française qui, en plus de posséder un mandat de recherche et d'enquête, conseillait le gouvernement et administrait le programme de certification à la francisation.
Tout le monde au Québec devait maintenant légalement se faire offrir des services en français partout chez nous.
L'Assemblée nationale entend poursuivre cet objectif dans un esprit de justice et d'ouverture, dans le respect des institutions de la communauté québécoise d'expression anglaise et celui des minorités ethniques, dont elle reconnaît l'apport précieux au développement du Québec. Finalement, l'Assemblée nationale reconnaît aux Amérindiens, aux Inuit du Québec et aux descendants des premiers habitants du pays, le droit qu'ils ont de maintenir et de développer leur langue et culture d'origine.
La loi 101 garantit aussi que les textes de lois soient publiées en version anglaise en plus de la version française, les deux textes étant reconnus officiels. Le procès de Richard Bain en ce moment en fait encore foi. La loi 101 prévoit aussi que les personnes puissent s'adresser aux tribunaux en anglais, si ils le souhaitent et que les jugements rendus par les tribunaux soient disponibles dans la langue officielle ou en anglais sur demande d'une des parties. La Charte de la langue française ne s'applique pas aux réserves indiennes.
C'est une excellente loi saluée peu importe les partis. Au local comme à l'international. Les Français, champion de la dérive vers l'anglais, nous reconnaissent une certaine admiration dans la vigilance que nous accordons autour de notre langue.
Mais sur l'affichage commercial, quoi de plus normal? Dans le Rest of Canada, et ici aussi, le Quebec-bashing est à on (L'OQLF ne comprendra pas cette expression...). Relisez ma dernière phrase, Rest of Canada, Québec-Bashing, on, 35% de mots anglos dans une phrase de 14 mots quand même...
J'ai travaillé dans des grosses compagnies internationales à Ville St-Laurent, pas plus tard qu'il y a 3 ans, et croyez-moi, nous sommes encore avant juillet 1974 au boulot au Québec.
Je ne parlais jamais français.
Et le PQ serait démesuré de demander une réforme de la loi 101?
Pas sur l'affichage commercial en tout cas.
Que tous ces anglos qui ont profité des éxagérations de l'OQLF dans le pastagate en profitent pour viser le PQ me donne une certaine nausée.
En Colombie-Britannique, en ce moment même, une demande de réglementation sur l'affichage unilingue dans le quartier chinois a été faite. Certains commerces n'affichent qu'en chinois (ou en dialecte asiatique).
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