Grande histoire / petite histoire. La Shoah / une histoire familiale.
Qui est Salomé, cette petite fille née en 1936 dont « il ne reste rien » qu’une photo en noir et blanc ?
Un sujet tabou, un secret de famille…
Colombe Schneck va enquêter auprès des quelques membres de sa famille qui ont survécu à la Shoah. Elle va découvrir le ghetto de Kovno en Lituanie où ont été déportés ses grand-tantes, grand-mère, arrière-grand-mère, cousins…Mary, Macha, Raya, Ginda, Ulli, Kalman, Salomé…
Que s’est-il vraiment passé dans ce ghetto ?
Pourquoi cette volonté de vivre à n’importe quel prix ? Quel est cet instinct de survie plus fort que tout ?
Il y a parfois des choix que l’on est contraint de faire…des choix terribles et traumatisants ; une culpabilité que l’on doit traîner ensuite ; des choses du passé que l’on préfère taire…
Qui sommes nous pour juger ? Que saurions-nous des horreurs subies par le peuple juif si nous n’avions pas ces « livres mémoire », témoignages nécessaires pour les générations futures
L’auteure semble ne pas être convaincue de la légitimité à raconter ce lourd secret de famille et ça se sent. Tout au long des quelques 200 pages, on la sent hésitante. Elle semble mal à l’aise. Elle tourne en rond, n’ose avancer et le roman-vrai traîne en longueur.
Mis à part le passage bouleversant dans le ghetto concernant la petite Salomé et dont je ne dévoilerai rien, je me suis par moments beaucoup ennuyée…et j’étais de toutes façons contente d’arriver à la fin de cette histoire au passé si lourd.
Ce livre a été lu dans le cadre du