J'aimerai vous présenter un chef-d'oeuvre qui m'a très fortement impressionné la première fois que je l'ai vu, dans les années 80. Et le temps n'a pas de prise sur lui ; il demeure l'un de mes problèmes préférés...
Goumondy, C.
Schach 1972 1er Prix
Les Blancs jouent et font mat en 3 coups
De 1977 à 1982, Claude Goumondy a été le responsable éditorial de la section deux et trois coups de la célèbre revue Diagrammes. Il est devenu le plus jeune grand-maître pour la composition deux ans plus tard ; il en avait 38 ! C'est aussi en 1984 que le titre de juge international lui a été décerné. En bref, c'est un pilier de la composition française...
Voyons la solution de son 1er Prix ; je vous invite à prendre tout votre temps pour en apprécier les variantes à leur juste valeur.
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Une belle mécanique ! Chaque jeu présente deux couples de variantes. Après la clé royale, les effets noirs permutent - la défense qui donnait échec dans le jeu apparent ne le donne plus dans le jeu réel et vice-versa - ce qui provoque l'échange des suites formées par les 2èmes et 3èmes coups blancs. C'est le difficile thème Tura.
Vous comprenez mieux désormais pourquoi je parlais de pilier de la composition française... Mais pensez-vous que l'on puisse aller encore plus loin, genre trois couples de variantes ? Voici la réponse de Milan Velimirovic !
Schach-Echo 1973 2ème Prix
Les Blancs jouent et font mat en 3 coups
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C'est du lourd ! Et ce n'est que le deuxième prix !
Notre prochain rendez-vous : l'Albino de Claude Wiedenhoff, un autre grand compositeur français !