Qu’en est-il de la relève québécoise en informatique?

Publié le 14 avril 2008 par Carriereti

Normalement, ce qu’on entend est que le nombre d’inscriptions dans les programmes d’enseignement informatique des cégeps et universités au Québec sont beaucoup trop bas pour que tous les futurs retraités des prochaines années soient remplacés. Et cela ne prend pas en considération le fait que plus d’informaticiens seront nécessaires dans un monde du travail obsédé par l’accroissement de la productivité qui devrait, de près ou de loin, impliquer l’informatique. D’où la prémisse de réflexion de ce blog : il y a déjà une pénurie de main d’oeuvre en informatique et elle ne peut que devenir encore plus importante.

Dans cet article d’IT World Canada, on trouve les arguments alarmistes habituels : “What we’re seeing is enrollment dropping dramatically year after year, and in fact, we have some Canadian institutions that have room for 300 or 400 students for their first year intake.” Il semblerait ici que le problème soit causé par une mauvaise image de l’industrie informatique propagée par les médias qui s’intéresse surtout aux histoires de mises à pied d’informaticiens. Pour que les jeunes se lancent en informatique, il faut faire du marketing efficace de la profession.

Cet article de Direction Informatique est nettement plus encourageant pour les employeurs puisqu’on y annonce une augmentation des admissions dans les programmes informatique en 2007 et 2008 : “776 demandes d’adhésion au programme Technique d’intégration du multimédia dans les cégeps de ces deux régions auraient été soumises en 2007, contre 622 demandes en 2006, soit une hausse de 25 %.”

Dans l’ensemble des informations traitant cette importante question, le défi de communiquer aux jeunes une image positive de l’informatique revient toujours. Quand on pense que plus de 21000 emplois devront être comblés d’ici 2010, cela ne devrait-il pas suffire à convaincre les jeunes que les emplois sont presque garantis s’ils obtiennent un dîplome? Il semble que non. En fait, je crois que c’est le type d’emplois qui seront disponibles qui n’est pas très clair pour les jeunes qui cherchent des motivations à devenir informaticien. Un autre aspect qui devrait être mieux communiqué est sûrement l’avancement rapide qui sera possible en informatique. donc, plus de revenus et de salaires pour ceux qui se placeront bien les pieds…