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Point of (inter)view X Bantam Lyons

Publié le 19 mars 2013 par Pointofview @ptofvw

Mardi 12 Mars. 15h30. Nous venons de faire une belle découverte. Là, à l’instant. Bim, Bam Boum, les oreilles enjouées de leurs vagues musicales.

Voici donc quelques lignes au sujet du groupe qui deviendra certainement un top dans vos playlists :

Bantam Lyons.

Leur premier EP est disponible sur Bandcamp pour la modique somme de 5 euros (vous pouvez néanmoins payer plus cher si vous le souhaitez).

On met en route le player et on en découvre un peu plus.

POV / Alors les gars la forme? Vous faites quoi de beau aujourd’hui ?

Loïc : C’est dimanche, je me suis levé à 16h et j’ai passé le reste de l’après-midi à chercher ou j’avais garé ma voiture en ville.

Maëlan : Levé 14h après avoir passé une bonne partie de la nuit à me demander comment je pouvais acquérir un fennec en France. Au final, me rendre compte que c’était impossible.

Nicolas : J’ai passé ma journée dans un 12ème étage, à me remettre d’hier soir, et oui les fennecs sont sans doute les plus beaux animaux du monde, mais il est interdit d’en posséder en France, j’ai lu ça sur un forum spécialisé.

POV / Si on commençait par faire une petite présentation ?

L : Nous sommes quatre, la vingtaine. Samuel à la batterie, Maëlan à la basse, Nicolas aux claviers et moi à la guitare et au chant. Pour le moment on est répartis sur Rennes, Brest et Nantes, mais on va se retrouver sous peu à Nantes.

POV /Comment est né Bantam Lyons?

L : Moi et Maëlan faisions de la musique au lycée, on était obsédés par Mogwai et on essayait de faire des trucs dans ce style. Après on s’est un peu éloignés l’un de l’autre, on a eu d’autres groupes. Un jour mon frère m’a demandé d’écrire la musique d’un court-métrage qu’il devait réaliser. On a beaucoup bu un soir avec Maëlan, et je lui ai demandé si ça le tentait. Le court n’est toujours pas tourné, mais on a continué.

Bantam Lyons Point of View 640X290

POV / Votre nom nous rappelle un modèle de skate en plastique et google translate nous a indiqué “coq nain lion “, en vrai ça veut dire quoi ?

L : C’est un personnage très secondaire chez James Joyce. Dans The Dubliners, son nom est juste mentionné dans une nouvelle et il se contente de décapsuler des bières dans une autre. Dans Ulysse, c’est un type un peu crade qui gagne par hasard à une course hippique. Quand j’ai lu ce nom, il m’a sauté à la gueule.

POV / Vous êtes de la région rennaise, lieu de nombreuses découvertes notamment grâce aux Transmusicales et la Route du rock et ça bouge pas mal avec des groupes comme Pégase ou encore Minitel Rose (d’ailleurs on les entend plus trop ces derniers temps…) Qu’est ce qui caractérise la Bretagne musicalement (on parle pas des bagads hein…) ?

L : C’est difficile à dire. Je ne crois pas que l’on puisse parler d’une scène bretonne à proprement parler même s’il y a énormément des groupes, c’est vrai. C’est peut-être tout simplement plus facile de jouer qu’ailleurs, grâce au nombre de lieux – même si c’est un peu sur le déclin – et surtout au public qui est assez différent d’ailleurs.

POV / Est ce que, comme nous, la scène musicale française actuelle vous ennuie profondément en ce moment ? Quels sont les groupes qui pour vous sortent du lot ?

L : Il y a des trucs profondément désespérants. Mais cela dépend de quelle scène on parle. Il se passe quand même des trucs en électro – les mecs de Moï-Moï par exemple – ou en garage, JC Satan, Catholic Spray ce genre de chose. Sinon j’aime beaucoup Baston et Von Pariahs. No Pilot aussi.

M : C’est pas spécialement au niveau des artistes, mais plutôt au niveau de leur entourage que le désespoir nait. Après, il y a toujours des petites perles mais elles nous passent souvent sous le nez.

POV / On sait que Maëlan joue déjà sous Subarys, très électro. Bantam Lyons est aujourd’hui beaucoup plus rock. Quelles sont vos sources d’inspiration, d’où proviennent vos influences à chacun ?

L : J’écoute surtout du shoegaze et du post-punk. Puis pas mal d’électro et de garage. Mais je ne suis un puriste de rien.

M : J’aurais plus tendance à dire du post-rock et du stoner (pour faire vite). Après l’électro, je n’ai pas vraiment le choix… Ahah !

Sinon Nico est pas mal axé sur le Jazz et la musique kitschos des 80′s.

N : Oui, j’ai souvent des goûts de grand-père, j’aime bien me dire que le beau d’aujourd’hui est le kitsch de demain.

POV/ Il y a un côté vachement mélancolique dans vos chansons quand même, on aime, d’où est-ce que cela vient ?

L : Je n’ai pas l’impression qu’elles soient toutes vraiment mélancoliques, même si on nous le dit souvent. En tous cas ce n’est pas recherché. C’est juste que lorsque tu écris un morceau, tu auras toujours plus envie de parler d’un amour déçu que d’un après-midi à Ikéa. J’imagine que la mélodie s’en ressent.

M : Les mélodies ne sont pas spécialement mélancoliques, ce sont plus les paroles effectivement. Après tout, tout dépend du contexte dans lequel on écoute les morceaux hein !

POV /C’est quoi vos passions dans la vie à part les vidéos de petits chats sur Internet ?

L : Le football, la bière bon marché et avoir le temps de ne rien faire en particulier.

M : Tout est résumé bien que je ne sois pas autant fan de football. J’suis pas mal passion des bonnes marades entre tiseurs.

POV / Pour vous c’est le tout début. Comment vous voyez la suite ? Des dates de prévues pour venir vous voir en Live ?

L : On n’a pas d’idée précise sur la suite, le principal pour le moment c’est de continuer d’écrire et aller sur scène le plus souvent possible. Après, advienne que pourra. Il n’y a pas encore de dates prévues pour le moment, officiellement en tous cas, mais ca ne saurait tarder.

M : La seule chose dont on est sûr, c’est qu’on va essayer d’y aller au maximum. Faire le plus de gigs possible, essayer d’entrer en résidence et, par la suite, pourquoi pas enregistrer un disque, dans des vraies conditions. Pas dans une chambre, avec un ordinateur et une carte son…

POV / Un mot de la fin ?

L : Merci, et à tantôt.

M : GANG.

Merci les gars, de notre côté on ne s’en fait pas trop pour vous parce que votre album tourne en boucle depuis une semaine sur nos audiophones respectifs.

On espère vous voir bientôt sur Paris, Rennes ou pas trop loin !

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