entre la chaise électrique et le lit nuptial,
le cratère d’un pore et
l’éclat d’un front rayonnant :
aucune différence. Il n’y a qu’une seule différence,
c’est lorsqu’on dit : « Je suis bon»,
ou bien—ce qui est rare—que l’on dit : « tu es bon»,
mais tout ceci n’est que cette sorte de différence,
pour laquelle Dieu se dit en lui-même :
tout ça c’est la même chose.
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János Pilinszky (1931-1981) – Cratère (Kráter, 1976) – Traduit du hongrois par Lorand Gaspar et Sarah Clair