Ce problème d'hyper-anxiété a entraîné divers rebondissements étonnants dans le début de carrière du rookie des Rockets. Il a d'abord tenté de persuader sa franchise de se déplacer en bus à travers les États-Unis, à cause d'une peur-panique de l'avion. Il a ensuite accusé sa franchise ne pas tout faire pour qu'il se sente bien, fuyant ainsi, à plusieurs reprises. Il débutera finalement sa saison au début de l'année 2013, avec très peu d'espoir d'intégrer un jour le roster des Rockets cette saison. Hors de forme, il n'en perd pas pour autant sa langue et s'est livré à de nouvelles confessions dans une interview-vidéo pour le Huffington Post. Morceaux choisis.
"J'ai du me défendre moi-même contre une organisation qui vaut un milliard de dollars. Mais au final, je me suis plutôt bien débrouillé, j'aurais pu aisément être éjecté de la ligue, mais ce n'est pas le cas.[...]
Je suis un problème, car je n'ai pas peur de dire ce que je pense, et je n'ai pas peur de le faire seul. Même devant la communauté NBA, joueurs, l'union, le bureau, David Stern, Adam Silver. [...]
Je suis sur que Adam Silver, David Stern, les Rockets et d'autres propriétaires NBA ne veulent pas de moi. Pourquoi ? Parce que le business préfère les commodités à ce qui est nécessaire. Il faut être efficace. Et souvent, ce qui est le mieux pour un être humain ne remplit pas les critères de ce qui est bon pour le business."
Pas sur que la NBA apprécie cette saillie d'un joueur qu'on a plus entendu sur la presse que sur le terrain, et sans doute pour de mauvaises raisons. Sans même parler de sa franchise, avec qui il avait soi-disant trouvé un terrain d'entente. Le feuilleton Royce White n'est donc pas encore près de se refermer.