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Avec les Lakers de 1972 dans le viseur

Publié le 19 mars 2013 par Insidebasket @insidebasket
Les années 70, une période de transition dans le basket NBA. La fin d'une ère où Bill Russell et Wilt Chamberlain se sont taillés la part du lion, et les prémices d'une mutation qui se terminera avec l'arrivée de Larry Bird et Magic Johnson. Mais certaines grandes équipes ont quand même vécu à cette période : les Milwaukee Bucks du jeune Kareem Abdul-Jabbar, les Boston Celtics de John Havlicek, les New York Knicks de Walt Frazier et Willis Reed et les Los Angeles Lakers de Jerry West, Gail Goodrich et d'un Chamberlain en fin de carrière.
Les Lakers n'ont toujours pas remporté le moindre titre depuis leur arrivée à Los Angeles au début de cette saison 1971-1972, malgré sept participations aux Finales. Dotés d'un roster impressionnant malgré la perte (retraite) d'Elgin Baylor au bout de neuf rencontres cette saison-là, ces Lakers marqueront l'histoire en remportant 33 matchs d'affilée. Une marque indélébile que personne n'a pu vraiment approcher.
Houston en 2008 s'est emparé de la deuxième marque historique de la NBA et n'a pu aller plus loin, stoppés par les Boston Celtics, futurs champions NBA cette année-là.
"Nous savions que c'était une des séries les plus improbables de l'histoire du basket" raconte aujourd'hui Shane Battier, joueur des Rockets à cette époque, sur Yahoo! Sports. "Nous étions des role-players, des journeymen. Quand nous étions en bonne santé, avec Yao (Ming) et Tracy (McGrady), l'équipe était très forte. Mais ce n'était malheureusement pas souvent possible. C'était un peu comme remporter le titre pour nous."

Aujourd'hui membre du Miami Heat, Battier a dépassé cette marque avec son équipe hier, à Boston, dans un match fabuleux, dont la tension rappelait les playoffs. Mais l'indestructible Heat a encore réussi à passer au travers des gouttes, collectant son 23ème succès consécutif.
"Ce qu'ils font est remarquable" confirme Doc Rivers. "Car ils font face au meilleur de leur adversaire, chaque soir. Ils sont en pleine confiance. Vous n'avez aucune envie de faire un match serré contre eux, car ils ont tous confiance les uns en les autres."

Où donc s'arrêtera le Heat ? Le calendrier à venir s'annonce particulièrement aisé pour le champion en titre (à Cleveland, Detroit, Charlotte, Orlando), face à des équipes qui ne seront pas en playoffs. Même si le Heat a parfois certaines difficultés contre des équipes moins bien classées (victoire en double prolongation contre Sacarmento, d'un petit point contre Orlando).
Mais pour arriver jusqu'à 34 victoires consécutives, il faudra également passer sur le corps des Bulls à Chicago, ou encore des Spurs à San Antonio. Le chemin à parcourir est encore très long. Et il sera sans aucun doute passionnant.

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