« Je viens d'une cure de désintoxication. Je ne veux pas me placer devant la presse pour dire : “je vous jure, je ne toucherai plus jamais à la drogue” ». Ces propos sont de l'artiste Petit Denis. Il les a tenus en avril 2009, à son arrivée d'Italie, précisément de la ville de Perousse après une cure de désintoxication à laquelle il a été soumis grâce au soutien de l'ex-leader de la galaxie patriotique, Blé Goudé Charles.
Et bien, il n'avait pas tort d'émettre des réserves quant à sa rechute dans la consommation de la drogue. A preuve, la bonne mine et l'embonpoint qui le caractérisaient au terme de ses trois mois de cure de désintoxication en Italie, ont vite fait place à la crasse et à la déchéance physique.
Le mercredi 13 mars 2013, nous avons remarqué au passage, sa présence à Anoumabo, juste après le pont dans un célèbre fumoir qu'il a l'habitude de fréquenter. Denko, l'enfant terrible du Zouglou, qui venait de percevoir quelques jours auparavant 800 mille Fcfa au titre de ses droits de diffusion, du Bureau ivoirien du droit d'auteur (Burida), était en chaudes discussions avec un homme, d'une trentaine d'années.
Renseignements pris, ce dernier serait un dealer réputé dans ce faubourg et responsable de cet espace d'approvisionnement en stupéfiants. « Petit Denis à l'habitude de venir ici. Cette houleuse discussion entre lui et l'autre trouverait son origine dans une ardoise qu'il n'aurait pas encore réglée. Je suis convaincu qu'il lui doit de l'argent », a confié un habitant de ce quartier, avant de révéler que « la drogue a ruiné la vie de milliers de personnes notamment des jeunes devenus de véritables accros qui passent leur temps à roder dans ce lieu ».