Larochellivre Une dizaine de rendez-vous et six auteurs sont à découvrir pour cette édition 2013, qui commence aujourd’hui
[LEG_LEGENDE]Rita Mestokosho fera entendre la langue de sa communauté, les Innus. (photo dr[])
Chaque année en mars, Larochellivre invite ces auteurs qui savent jouer de la musique et du rythme des mots pour capter le sensible, l’imprimer dans les cœurs. C’est le fameux Printemps des Poètes et ils seront six pour cette édition rochelaise qui commence aujourd’hui jusqu’au 24 mars et propose une dizaine de rendez-vous, des lectures promenades, des cafés et soirées poétiques.
Des voix et des langues
Si les ouvrages de ces différents auteurs sont traduits en français, certains feront aussi entendre la musique propre à leur langue : l’espagnol de l’Argentine Luisa Futoransky, l’anglais et le français choisis par le Béninois Barnabé Laye, le gaélique de l’Irlandais Derry O’sullivan, aujourd’hui installé à Paris.
Plus rare, on écoutera l’innu, cette langue des premières nations du Québec. Née sur les rives du Saint-Laurent, la Canadienne Rita Mestokosho les déclame avec force, accompagnée du tambour. Elle travaille au rayonnement de cette culture qu’elle fera partager lors d’une rencontre au musée du Nouveau Monde. Le choix du lieu n’est pas anodin, les collections du musée abritent certaines pièces innus.
À noter également, la présence parmi les poètes invités de l’Angevin Antoine Emaz et de la Nantaise Albane Gellé, pour divers temps d’échanges. Ils seront tous deux réunis à la chapelle Saint-Vincent pour un café poétique à 19 heures mercredi prochain et sur leurs mots, les danseurs de la compagnie Equinoxe proposeront des improvisations.