Source : Sud Ouest 16/03/2013
Frédéric Paquet et Carles Diaz se retrouve chez Paul’s, aux Chartrons. (photo quentin salinier
L’indispensable Marché de la poésie s’achève ce week-end, sous la halle des Chartrons, avec notamment, aujourd’hui à 14 heures, la présentation de nouveaux venus bordelais. Nouveaux, pas tant que cela. Maison d’édition spécialisée, Abordo a deux ans et huit livres à son actif. Modeste, mais têtue. « Nous fonctionnons sous forme associative, avec des bénévoles, seul moyen de pouvoir sortir des livres à 10 euros. Chaque livre finance le prochain », explique Frédéric Paquet, un des fondateurs, professeur de théâtre dans le civil. Et peu importe s’il doit lui-même aller toquer à la porte des librairies avec ses petits livres gris sous le bras. « Le but, c’est de pouvoir donner à lire une parole qui ne se trouve pas partout, et de préférence des auteurs d’ici ! Il y a d’autres éditeurs à Bordeaux, comme Le Bleu du ciel et N’a qu’un œil. Nous sommes complémentaires. »
Comme son nom l’indique, Abordo tient à son ancrage local. Sa nouvelle collection s’appelle d’ailleurs en occitan « Quan Garonna monta », et Carles Diaz, enseignant en histoire de l’art, vient d’y faire paraître « Le fleuve à l’envers », récit lyrique au goût de voyage, de mer et de mythes où l’on se retrouve parfois… à Bordeaux. Le franco-chilien, publié en espagnol dans son pays d’origine, a fait le choix de traverser l’Atlantique en 2003 et d’écrire en français. Juste pour « se dépouiller de sa langue maternelle, se retrouver ignorant, réapprendre à nommer les choses ». Un poète, quoi.
L’indispensable Marché de la poésie s’achève ce week-end, sous la halle des Chartrons, avec notamment, aujourd’hui à 14 heures, la présentation de nouveaux venus bordelais. Nouveaux, pas tant que cela. Maison d’édition spécialisée, Abordo a deux ans et huit livres à son actif. Modeste, mais têtue. « Nous fonctionnons sous forme associative, avec des bénévoles, seul moyen de pouvoir sortir des livres à 10 euros. Chaque livre finance le prochain », explique Frédéric Paquet, un des fondateurs, professeur de théâtre dans le civil. Et peu importe s’il doit lui-même aller toquer à la porte des librairies avec ses petits livres gris sous le bras. « Le but, c’est de pouvoir donner à lire une parole qui ne se trouve pas partout, et de préférence des auteurs d’ici ! Il y a d’autres éditeurs à Bordeaux, comme Le Bleu du ciel et N’a qu’un œil. Nous sommes complémentaires. »
Comme son nom l’indique, Abordo tient à son ancrage local. Sa nouvelle collection s’appelle d’ailleurs en occitan « Quan Garonna monta », et Carles Diaz, enseignant en histoire de l’art, vient d’y faire paraître « Le fleuve à l’envers », récit lyrique au goût de voyage, de mer et de mythes où l’on se retrouve parfois… à Bordeaux. Le franco-chilien, publié en espagnol dans son pays d’origine, a fait le choix de traverser l’Atlantique en 2003 et d’écrire en français. Juste pour « se dépouiller de sa langue maternelle, se retrouver ignorant, réapprendre à nommer les choses ». Un poète, quoi.