Non, je ne vais pas parler de mariage, quoique j’aurais pu… On en parle, par période… Chez nous, le grand argument est le côté financier et que je porterais le même nom que ma fille, enfin. La preuve d’amour (la soi-disant celle que donne le mariage) a déjà été donné avec l’arrivée de notre fille donc non, pour moi le mariage serait une consolidation. Il a peur de me décevoir dans la demande car je l’avoue, je suis assez sévère avec ce que je vois. logique, je veux un truc qui nous ressemble, qui ait du sens pour nous… Pas pour dieu, pas pour la famille… Je pensais tout de même que même si Monsieur allait prendre son temps, que le mariage serait arrivé plus vite que cette remarque qu’il m’a dite, comme cela… Comme si de rien était…
Tu sais chéri, quand je regarde notre fille, je repense quand tu étais enceinte, l’accouchement… C’était beau (dit-il les yeux en merlan fris), je me dis « pourquoi pas »…
Bébé dans le ventre de sa mère, vu par transparence
Ne me dis pas que tu es entrain de crier derrière ton écran « elle va nous en pondre un autre!! », ce n’est pas du tout le cas! Dans notre cas, c’est Monsieur le grand réfractaire au second enfant normalement d’où ma grande surprise. Lui faire un enfant était déjà un exploit alors deux relève de l’impossible! Je suis néanmoins rassurée par cette remarque qui sonne comme « ça vaut le coup ces quelques difficultés quotidiennes de logistique… Je ne regrette pas… » (on traduit toujours ce que l’on a envie d’entendre)
J’avoue que cette question m’a trotté la tête à un moment donné (article précédent ici -je te le recommande bien sûr), cette peur que ce que je vis, de se dire « je ne le vivrais qu’une fois »… Puis, nous avons changé nos projets de vie, quitté la Réunion et devons aujourd’hui trouver où poser nos valises durablement, trouver un travail et commencer à penser, il sera temps, à l’école de la miss… Alors cette peur a été complètement reléguée voire effacée. Aujourd’hui, j’ai toujours envie d’accompagner ma fille de 21 mois au quotidien en n’ayant qu’elle à penser. Je me projette faire des voyages à l’étranger, lui proposer des activités variées et cela… Soyons clair… Sans argent ce n’est pas possible. Je me projette donc de plus en plus avec un seul enfant pour pouvoir allier toutes mes envies: bien accompagner ma fille, prendre du temps pour moi et mon couple et retravailler.
Bizarrement, je suis super contente d’échanger avec d’autres femmes enceintes pour tout le souvenir que ça me rappelle mais je n’ai aucune envie de regrossir, d’accoucher à nouveau (pas pour l’accouchement même mais pour tout ce qui est découle!!)… Bizarrement encore, je suis contente de voir ma fille évoluer et contente qu’elle arrive à être indépendante pour jouer quelques instants, dessiner (même si c’est sur la table je m’en fiche j’ai des feutres spéciaux lavables!), je ne me vois plus avec un nouveau né…
Même avec un seul enfant, je me sens parfois déjà débordée. Hoho, arrête ton charriage! Oui, j’essaye de lui proposer des activités variées, de jouer avec elle, de lui apprendre des chansons… Et tout ça prend du temps. Rajouté à cela les activités de modeste bloggeuse, de bénévole pour une association de protection des cétacés, de rédactions diverses pour Internet… Et du quotidien de la maison! Aucun risque d’ennui (peut-être de la monotonie parfois mais qui ne le vit pas?). Comment font celles qui en ont qu’un et qui bossent et celles qui en ont plus d’un et qui bossent??!!
C’est pourquoi je dis, avoir un enfant c’est don de soi! Une expression qui fonctionne au singulier et ce n’est pas pour rien
Pour en revenir à la remarque de super-papa-chéri, chez vous comment a-t-il réagir quand bébé est né? « j’en veux un autre » ou « on va attendre pour le suivant » ou… « qu’est-ce qu’on a fait???? »