Skakerism : premier EP de Heymoonshaker #Chronique

Publié le 19 mars 2013 par Notsoblonde @BlogDeLaBlonde

Heymoonshaker c'est un duo que j'ai découvert grâce à Cat Ode qui n'en finit pas de me fournir des liens magiques et depuis, j'attendais avec impatience d'avoir de leurs nouvelles (Souviens-toi, j'en avais parlé ici).

Heymoonshaker c'est un duo anglais qui -et franchement c'est impossible de ne pas se faire la réflexion dès que les notes du premier morceau résonnent- fait du son sexy. Oui. Personnellement je n'avais rien écouté d'aussi électrisant depuis The Kills. Je sais pas si tu vois ce que ça signifie : Frissons qui pacourent l'échine et tout le toutim.

Mais genre ultra sexy. Il y a le grain de voix de Andy, qui, je m'excuse, déclenche chez moi d'irrepressibles montées hormonales. Et les riffs de guitare qui vont direct me chatouiller les tripes (big bop boom). Bref. C'est sensuel à souhait (Wallet Switcher), de temps en temps ça swingue (Part 1), c'est tantôt crié, tantôt susurré  (là je ne sais pourquoi mais le "Devil in mind" mévoque directement Ben Howard), ça sonne parfois comme un bon vieux blues (Premature Blues, le bien nommé). C'est parfois très moderne (London Part 2), parfois très vintage (Cream F Feeling) malgré le beat box toujours placé intelligemement.

Je suis complètement fan du travail de ces deux musiciens, qui proposent un projet atypique qui va chercher son inspiration très loin comme en témoigne le 8ème titre de cet EP (London Part 2), complètement fascinant, dans lequel on attaque avec une intro électro avant de basculer dans la performance à proprement parler. Heymoonshaker fait appel à ton imagination pour terminer, apothéose, sur une explosion de folie à l'harmonica. 


Que dire du dernier morceau, celui qui cloture cette magnifique série : il est parfait, toujours du son sexy en veux-tu en voilà, du son qui te fait regretter de ne pas avoir un homme sous la main, là, maintenant.

(J'ai écrit "sous la main?" Au temps pour moi, je voulais écrire "entre les reins")(Gainsbourg forever)(ah bon sang, concentration = je sens que je m'égare).

Cet EP est une magnifique démonstration de beatbox signée David Crowe, jamais dans la surenchère, toujours mis au service des mélodies et parfait accompagnement du guitare/voix d'Andy.

Tu l'auras compris (oui, sinon c'est que tu n'as lu que transversalement...) je suis un peu fascinée par les Heymoonshaker.

Après les avoir découverts grâce à leurs vidéos dans le billet précédent, j'ai la chance d'entendre des versions fixées de leurs morceaux sur disque (merci l'agence Ephélide). Prochaine étape : le live. Ca tombe bien, ils seront le 29 mai au Divan du Monde. Franchement, ce son là dans la douceur de l'air du printemps parisien : peut-on imaginer plus délicieux projet? Je ne crois pas, non...

Rendez-vous là bas, alors!

(Sérieux, pour 15 euros fais un heureux : invite ton frère, ta soeur, ta mère, ta mamie, ton amoureuse, je sais pas mais partage ça!)

XO