Cela fait des années que Petit Chou fait de la pâtisserie avec moi, il a toujours été attiré par cela et moi c'est ce que je préfère concocter des gâteaux, cookies et autres muffins, le salé c'est moins mon truc. A la maison c'est moi qui m'occupe des repas, de TOUS les repas, bien que je ne sois pas très douée, alors que chéri-chéri sait très bien faire avec un livre de recettes sous les yeux. Même s'il oeuvre lentement il oeuvre bien et je compte les fois où il cuisiné pour moi sur les doigts d'une main malheureusement... ou presque.
Il réussi très bien le risotto et Petit Chou le lui réclamait depuis des semaines quand un samedi il s'est enfin décidé et lui a même demandé de l'aider en cuisine. Il était tout fier mon bonhomme, le petit j'entends hein, passer du temps avec chéri-chéri, rien que tous les deux, entre hommes. Il a sorti tout son attirail et s'est transformé en marmiton de compétition. Il a lu la recette, parce que c'est bien de savoir de quoi on parle et ensuite je n'ai plus pu rentrer dans la cuisine.
Ce qui n'était pas pour me déplaire évidemment. C'était la première fois qu'il faisait du salé, il a trouvé ça long et difficile "je ne saurais jamais faire tout seul", alors qu'il leur a suffit de suivre la recette point par point, tranquillement. Leur risotto était très bon, pas sec du tout, bien parfumé, avec du parmesan juste ce qu'il fallait.
Au delà du risotto réussi ce qui m'a plu c'est de savoir qu'ils ont passé ce moment ensemble, sans moi. Ce n'est pas son papa et je trouve ça formidable qu'ils aient tous les deux cette envie de se retrouver en tête à tête, comme je peux le faire parfois avec mes fils. J'aime qu'ils nouent des liens forts et que Petit Chou ait des instants privilégiés de la sorte. C'est primordial dans une famille dite recomposée il me semble, non ?
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