… suis raplapla !
Mais c’est bien sûr, évidement c’est lundi, le jour maudit de retour au boulot boulet galérien sous un ciel en deuil qui compatit à notre peine, ne peut retenir une larme sur nous pauvres humains, celui inhumains des femmes journée de merde laborieuse, à une seconde qui ne le sera pas moins.
Un frigo qui n’a pas survécu aux assauts adolescents, éventré, étripé, évidé, un enfant affamé, un enfant en âge de décoller au volant d’un bolide, mais étrangement pas de remplir un chariot, c’est donc bibi qui va s’y coller.
Et puis rentrer, monter les (quatre) étages, rangements des denrées, des chaussettes qui traînent dès le hall, faire démarrer une machine, ramassage du linge sec, étendage, repas, manger un morceau sur le pouce, manucure, douche, lavage de cheveux, re-manucure, et enfin s’allonger.
M’allonger et écrire, écrire et regarder Michel Fields. Ensuite, pour terminer, avant l’extinction des lumières, me resteront une cinquantaine de pages de mon polar à lire …
Sais pas c’qui ya, suis raplapla
RAPLAPLA ….
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