Le Président du Portugal: « L’Union Européenne emprunte « une route très dangereuse »

Publié le 18 mars 2013 par Eldon

Les dirigeants européens sont des misérables incompétents et le président chypriote est complètement inféodé et perdu.

Les banques vont rester fermées jusqu’à jeudi, confisquant ainsi l’argent des Chypriotes jusqu’à cette date. Le silence à propos de la situation chypriote à l’issue du repas réunissant Markel, Barroso et Hollande ce soir à Berlin, traduit si ce n’est leur embarras, leur mépris envers les Chypriotes et leur connivence avec ce racket minable.

Le Président Portugais sauve quelque peu l’honneur mais cela ne changera pas grand chose.

« En envisageant de taxer les dépôts bancaires dans le cadre du plan de sauvetage de Chypre, l’Union européenne a emprunté « une route très dangereuse », a estimé lundi le président portugais, Anibal Cavaco Silva, dont le pays est sous assistance financière internationale.

« L’Union européenne emprunte une route très dangereuse. J’espère que le bon sens reviendra chez les dirigeants européens », a affirmé le chef d’Etat aux médias portugais depuis Rome, où il assistera mardi à la messe inaugurale du pape François.

« Il faut beaucoup de bon sens quand il s’agit des piliers fondamentaux du système bancaire de tous les pays européens et pas seulement », a souligné M. Cavaco Silva, docteur en économie et ancien Premier ministre portugais du même parti de centre-droit que l’actuel chef du gouvernement, Pedro Passos Coelho.

« La confiance des épargnants est un des piliers d’un système financier » et « les livres nous apprennent qu’en cas de manque de confiance dans le système bancaire, aucun pays ou presque n’y échappe », s’est inquiété M. Cavaco Silva.

La zone euro et le Fonds monétaire international ont trouvé samedi un accord sur un plan de sauvetage d’un maximum de 10 milliards d’euros pour Chypre, en échange d’une taxe exceptionnelle sur les dépôts bancaires. Le Parlement chypriote doit se prononcer mardi sur cette mesure très controversée.

Au Portugal aussi, la solution envisagée par l’UE et le FMI suscite une vive inquiétude et, dans le sillage des déclarations du président de la République, le chef de l’opposition socialiste a accusé les dirigeants européens de « jouer avec le feu ».

« L’Europe doit comprendre que l’austérité ne résout aucun problème, bien au contraire. Et cette idée saugrenue concernant Chypre n’a aucun sens », a déclaré le secrétaire général du Parti socialiste, Antonio José Seguro.

Le gouverneur de la banque du Portugal, Carlos Costa, a pour sa part cherché à rassurer les Portugais en affirmant lundi que la situation de Chypre était « un problème spécifique qui n’est transposable à aucun autre pays ».

« Nos déposants peuvent être tranquilles, sûrs et confiants d’avoir un système financier parmi les plus stables et les plus capitalisés en Europe actuellement », a-t-il déclaré. »

Source: Romandie