Après s'être fait remarquer par des voeux dithyrambiques et même grotesques adressés à Hollande pour le nouvel an, un activisme diplomatique - qui échappe pourtant aux compétences normales d'une ville - pour appuyer les initiatives hasardeuses du gouvernement et l'amnésie soudaine sur la dette de l'Etat dont pourtant il nous rebattait les oreilles quand la droite était au pouvoir, Delanoë joue désormais aux bons élèves de Peillon. Officiellement, il voudrait ainsi montrer sa détermination face à des syndicats récalcitrants et des parents d'élèves dubitatifs. Il s'agit plutôt d'une tentative pour enjoliver son CV de petit soldat.
Tout cela va coûter un maximum aux contribuables parisiens : 450 agents contractuels seront ainsi titularisés, 80 animateurs supplémentaires seront recrutés par concours dès 2013. 750 postes seront aussi créés, en sus des 250 déjà prévus, pour "déprécariser" les personnels vacataires des directions des affaires scolaires, culturelles et de la jeunesse et des sports.
Des dépenses récurrentes qui vont peser sur les finances de la ville longtemps, au moment où les recettes des droits de mutation, vache à lait des delanoistes depuis 2001, s'effondrent.
Malgré les grandes déclarations sur l'intérêt des enfants, on ne prend pas en compte la particularité parisienne qui fait que la vie y est plus stressante que dans des villes plus petites et les temps de transport plus longs. L'adhésion de nombreux parents au principe de la semaine de quatre jours n'y est pas étranger.
Enfin ... ne reste plus désormais à l'opposition qu'à soutenir la lutte des enseignants et à promettre qu'en 2014 une remise à plat complète du système d'accueil des enfants sera engagée et le dernier mot donné aux Parisiens par référendum, n'en déplaise à ce gouvernement insensé auquel Delanoë sacrifie nos intérêts tant il brûle d'envie d'y figurer.