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Hier, j’ai réécouté un de mes albums préférés...

Publié le 18 mars 2013 par Mmepastel

Hier, j’ai réécouté un de mes albums préférés d’Alain Souchon, Toto 30 ans, rien que du malheur.

Eh oui, en raison de la ligne éditoriale précédemment adoptée ici (n’ayons pas peur des mots), je n’avais pas encore parlé de ma passion (qui remonte à ma plus tendre enfance) pour Alain Souchon. Je connais toutes ses chansons par coeur, particulièrement celles des premiers albums. En voiture, quand on partait en vacances avec ma famille, on mettait ses cassettes et je cassais la tête de tout le monde en chantant non-stop chacune des chansons. (Je ne comprenais pas encore tout, par exemple, dans Le Bagad de Lahn Bihoue, je disais “di Tan, Tami, Kao”, alors que les paroles étaient “doucement le temps t’a mis KO”, bon, c’est vrai, je le concède. mais ça ne faisait pas grande différence, quand on est petit, on est habitué à ne pas TOUT comprendre, et on s’y fait.)

Alors, quand j’ai vu, plus tard, mais pas si tard que ça, la série des films d’Antoine Doinel, par celui que j’allais ensuite aduler violemment, François Truffaut, mon sang n’a fait qu’un tour quand j’ai reconnu la chanson d’Alain Souchon dans le film du même titre, L’Amour en Fuite. Film partiellement réussi peut-être, mais qui est le dernier des quatre, donc qui clôt les aventures sentimentales de notre héros. Et, là, bim, y’a le générique, avec cette chanson merveilleuse, et ce cruel François Truffaut nous balance les images ci-dessus, extraites du premier film avec Antoine Doinel, Les 400 coups, où l’on voit le jeune garçon (fantastique Jean-Pierre Léaud) se tortiller dans un manège de la fête foraine, rare moment de pure allégresse dans ce film assez grave.

À ce moment précis en général, je pleure. C’est comme si vous appuyiez sur un interrupteur. Ça marche à tous les coups. L’association de cette chanson de mon enfance, le rire de Jean-Pierre Léaud, la sensation du temps qui passe, le deuil de l’enfance (la sienne, la mienne), l’émotion esthétique de ce moment de cinéma, c’est imparable. Et maintenant, à cela s’ajoute le fait que je sais que c’est un moment émouvant, donc je risque encore moins d’échapper aux grandes eaux.

Je n’ai pas trouvé de vidéo qui reprennent ce générique de fin, alors je vous le donne en kit, à monter vous-même.

Voici les images.


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