Cette semaine je m’abstiendrai de vous parler de Nabilla, grande philosophe contemporaine désormais connue de tous, dont je savoure encore par la pensée quelques détournements réalisés par de talentueux internautes et visiblement très inspirés.
Cette semaine je voudrais remercier Frédéric Taddeï d’avoir exprimé ce que je pense sur la conception du métier de journaliste et l’éthique que chacun devrait s’appliquer à tenir.
Je me questionnais de savoir où était la conscience professionnelle dans le manque de discernement flagrant de Patrick Cohen entre l’exigence du pluralisme des opinions et ses convictions personnelles. Ce qui pour un journaliste du service public peut sembler troublant.
Trier la bonne information de la mauvaise, signifierait-elle écarter « des gens que l’on n’a pas forcément envie d’entendre » sous prétexte de ne pas vouloir répandre une façon de penser ou des idées qui ne sont pas siennes ?
S’il n’est pas nouveau que les journalistes ne se cachent plus vraiment de leurs orientations politiques, est-ce une raison suffisante pour appliquer aux autres ce qu’ils exècrent à leur sujet: la censure ?
Peut-être Patrick Cohen devrait-il davantage s’inspirer de Voltaire qui disait: « Je ne partage pas vos idées, mais je me battrai jusqu’à la mort pour que vous puissiez les exprimer ».
Bonne semaine !
@jocel1nlanguille