Bruxelles 2005, ma dernière campagne Astérix

Si je tenais à vous faire partager ces souvenirs de Bruxelles 2005 en vidéos, c’est aussi pour corriger quelques mensonges… À l’époque, nous avons vécu pleinement ces évènements, dans une euphorie incroyable où le professionnel et l’intime étaient réunis, sans frontière aucune. La sortie de l’album, malgré des critiques parfois sévères pour l’auteur, a été un immense succès public… Depuis, j’ai lu et entendu des mots, des commentaires émis par l’entourage de mon père et parfois même mis dans la bouche de mon père qui raconte une autre histoire.

Dans cette affaire liée à la cession du personnage d’Astérix à Hachette, en plus d’avoir perdu le contact avec ce père que j’ai adoré toute ma vie, certains dans l’entourage de mes deux parents ont, en plus, tenté de me calomnier, de calomnier mon mari et de vouloir modifier la mémoire collective en prétendant que la campagne de Bruxelles n’avait pas marché. Les prédateurs (avocats, experts comptables, notaires, industriels…) qui ont entouré mon père ne se sont pas contentés d’écarter ceux qui les gênaient, non ! En plus ils prétendent réécrire l’histoire pour se donner bonne conscience.

Or, mon père, comme vous pouvez le voir sur les extraits vidéo que j’ai postés, était ému, parfois jusqu’aux larmes, par tout ce que nous avions organisé pour honorer ses 60 ans de carrière.

En redécouvrant ces vidéos, je me suis dit, que cela suffisait et qu’il était temps de montrer la réalité. Contrairement à ce que l’on a fait dire à mon père, cette campagne à Bruxelles n’a pas été un  » Waterloo  » pour les Gaulois, mais plutôt leur  » Austerlitz « . C’est l’album des 50 ans, sorti quatre ans plus tard, en 2009, soit deux ans après mon éviction, qui s’est transformé en Bérézina…

On ne modifie pas une mémoire collective d’un revers de la main, on ne renie pas ce qui a été. On appelle ça du révisionnisme et lorsqu’il s’agit de la grande Histoire, c’est même pénalement punissable.

Par respect pour l’immense travail que nos équipes avaient alors accompli, je me devais de partager ces images. Ces vidéos sont aussi les plus belles preuves de la superbe aventure que j’ai souhaité offrir à mon père. Les discours de Roba et Graton, qui sont venus clôturer cette semaine magique à Bruxelles, font déjà partie de l’histoire de la Bande dessinée, et ça, je me devais de vous les offrir.

Allez, à très vite.