Permettez que je vous présente ma meilleure amie, celle à la rencontre de laquelle je vais dès mon manteau posé, mon ordi allumé, la bise pétée aux incontournables. Les autres devront et pourront attendre.
Elle est mon premier, quelque fois seul secours. Elle est celle sur laquelle je peux m’appuyer, celle qui me requinque, me donne l’énergie pour continuer, celle vers laquelle je me tourne lorsque j’ai besoin de réfléchir de m’isoler. Celle que je me refuse à partager avec les fâcheuses qui s’y attardent afin de pouvoir s’épancher, partager leurs malheurs, le rhume du mari, l’angine de l’enfant, la casserole qui accroche et leur a fait rater le repas de la veille. Celle que je fuis, dont je me cache piétinant d’impatience jalousant le voisinage de MA machine à café.
Alors, lorsque le matin , mes pièces tintant dans la main, les arômes caféinées titillant l’imagination de mes narines, je m’approche et découvre un maladroit post-it indiquant en panne, et que de plus ce matin là est un lundi, je me mets à croire que cette semaine, c’est pas gagné !…
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