Marche à reculons !

Publié le 14 avril 2008 par Muzard
On a coutume d’évoquer les grands pas de l’humanité, pourtant l’actualité nous laisse quelque peu perplexes, on a plutôt le sentiment de grands pas …en arrière.
Nos dirigeants donnent l’exemple, avec notre président, qui, en bon primate, a recours à une ficelle politique très répandue chez les chimpanzés. Quand le chef se sent menacé dans son statut,  il nomme un numéro 3. Ce numéro 3 représente un contre - pouvoir à un numéro 2 trop populaire.
Les sondages ont parlé, Fillon est très populaire, il fallait faire monter un homme fort, pour faire contre-poids et par la même, faire contre poids à un autre numéro 2, le chef de l’UMP, Patrick Devedjian. En nommant Xavier Bertrand, Secrétaire Adjoint à l’UMP, Sarkozy a réalisé un « 2 en 1 », c’est malin.
Mais attention, à ce nouvel homme fort, le fait que grâce à lui, Sarkozy espère réaffirmer son autorité, tant à la tête du gouvernement qu’à celle de l’UMP,   lui confère beaucoup de pouvoir. Il y a fort à parier que d’ici quelques mois, s’il réussit dans sa tâche, on lui   "adjoindra" son propre numéro 2 !
Autre grand pas …en arrière, les hommes consomment de plus en plus leurs excréments et leurs déchets dans leur alimentation. Serions nous en train de nous transformer en « primate coprophage », à la manière du bousier bien connu de nos forêts ?
Après l’affaire des farines alimentaires qui nous a permis de découvrir que nos volailles s’engraissaient avec nos et leurs propres déchets.
Mardi, nous apprenions que les steack hachés qui sont censés aidé nos enfants à bien grandir, sont contaminés par des excrèments de bovins !
Aujourd’hui nous découvrons que les bufflones italiennes broutent dans des champs qui baignent dans la dioxine en raison de nos déchets qui s’amoncellent depuis 14 ans sur ces terres !
Quand un singe commence à consommer ses excréments ou ceux de ses pairs, c’est qu’il va mal, très mal, qu’il pète les plombs à force d’être condamné à tourner en rond dans une cage de 60 cm…
Est ce que nous commencerions nous aussi à tourner en rond, à ne tourner pas rond, serait-ce le signe d’un profond mal être de notre société ?