La recherche
Cette vidéo de l’INSERM résume la situation light versus sucre, dans les boisson gazéifiées. Mais, vous allez le découvrir, la différence entre les deux, c’est sucre ou édulcorant. Et les résultats ne sont pas ceux auxquels on aurait pu s’attendre.
À retenir
- L’analyse a été menée auprès de 66 188 femmes et a duré 14 ans. l’échantillon est donc suffisamment important pour que cela ne soit pas dû au hasard
- Les femmes qui consomment des boissons sucrées « light » en consomment une plus grande quantité que celles qui consomment des boissons sucrées « normales » (2,8 verres/semaine contre 1,6 verres/semaine en moyenne)
- À quantité égale, le risque de diabète est plus élevé lorsqu’il s’agit de boissons « light » que de boissons sucrées « non light ». Le risque de développer un diabète est de 15% supérieur pour une consommation de 0,5 L/semaine et de 59% supérieur pour 1,5 L/semaine respectivement
- Les chercheurs se sont aussi intéressés aux effets des jus de fruits 100% pressés : aucune association avec le risque de diabète n’a été constatée
Expliquer ces résultats
La relation diabète /boissons « light », pourrait s’expliquer de 2 façons :
- Une appétence plus forte pour le sucre pour les consommatrices de ce type de boissons. En effet ces boissons et tous produits contenant des édulcorants, conservent intacte le goût pour une alimentation riche en sucre. Il n’y a pas de rééducation du goût et lorsque qu’il n’y a pas d’édulcorant… il y a toujours le sucre. Les édulcorants représentent un faux moyen pour se désaccoutumer du goût sucré
- D’autre part, l’aspartame, un des principaux édulcorants utilisés aujourd’hui, induirait une augmentation de la glycémie et de ce fait une hausse du taux d’insuline, comparable à celle engendrée par le sucrose.
La consommation de boissons sucrées augmente le risque de surpoids, lui-même facteur de risque de diabète.
Petite histoire des édulcorants:
- L’aspartame ou E-951, autorisé par la FDA (Food en Drug Administation) depuis le 5 Décembre 1994, est composé de phénylalanine à 50%, acide aspartique à 40% et de méthyl à 10%
- L’aspartame change les niveaux de la dopamine cérébrale et aggrave la maladie de Parkinson
- A partir de 30°C, l’aspartame se décompose en méthanol, ou alcool méthylique, qui se décompose alors en formaldéhyde, acide formique, diketopipéracine qui sont connues pour provoquer des tumeurs cérébrales (est-ce que vous buvez votre café froid?)
- Attention souvent la mention « ne contient pas de sucre » camoufle la présence d’édulcorants
- En Islande,l’aspartame est interdit depuis 1999
- Au Canada, il comporte la mention « peut provoquer des cancers »
Petite histoire de sucre:
Avant Henri IV le sucre n’était délivré que chez les apothicaires comme drogue…