Je republie ici un article de mon autre blog parce que cet article chevauche les 2 thèmes qui me passionnent: la santé et le développement personnel
Comprendre le sens de la maladie, c’est comprendre ce que le MAL A DIT
Philippe Perruchon
Votre corps vous parle, la communication corps esprit est une réalité. Comment imaginer qu’il en soit autrement? Vous n’êtes jamais dissociés, le corps, l’esprit et le subconscient fonctionnent constamment de façon simultanée. Votre vécu, tous vos souvenirs vous le disent : pas une fois dans votre vie vous n’avez vécu la séparation de ces “parties” de votre être. Vous êtes une unité.
Pourquoi la maladie
Est-ce qu’on peut être malade uniquement au niveau physique ou alors mental? Non, cela se traduirait par une souffrance physique accompagnée d’un bien-être psychologique ou l’inverse. Vous êtes toujours malades globalement. Votre inconscient n’est pas mis de côté dans la maladie il est même souvent au premier plan.
Et bien voilà qui complique la vie, à moins que cela finisse par vous la faciliter. Au moins maintenant on sait qu’on est “malade partout”.
Bon, me direz-vous, pourquoi on tombe malade?
En premier lieu on ne “tombe” pas malade, on devient malade : ce n’est pas un accident. Vous devenez malade parce qu’il se produit une rupture de l’harmonie en vous.
Les mêmes circonstances extérieures ne provoquent pas la maladie chez toutes les personnes exposées. Et même chez les personnes atteintes il y a divers degrés de gravité.
Alors qu’est ce qui fait que vous devenez malades? La faiblesse immunitaire ? Pourquoi pas, mais pourquoi votre système s’est affaibli? etc. on peut raisonner ainsi à l’infini, il restera toujours le pourquoi final. Et ce pourquoi vous ramène à notre globalité.
Quelle partie de votre vie est malade?
Voilà la vraie question à se poser, celle qui permet de trouver la solution. Être malade c’est se donner un temps d’arrêt pour comprendre et résoudre le conflit sous-jacent.
C’est une demande que vous vous faites à vous-même. La maladie se manifeste quand vous n’avez pas pris soin du problème suffisamment tôt. Et plus vous évitez de comprendre et plus vous vous exposez à ressentir des maux de plus en plus graves ou de les voir se chroniciser.
Oui, la maladie essaie de vous rendre service, de vous aider à retrouver l’équilibre.
Je ne veux pas dire par là que les traitement médicaux de quelque nature qu’ils soient doivent être bannis. Ils doivent par contre s’accompagner de questionnement ; en fait vous devez collaborer avec vous-même et accepter le dialogue.
Les traitements vous aident mais vous devez vous aider aussi. Comprendre quelle partie de votre vie est malade et commencer à changer la situation.
La maladie cherche à vous guérir profondément
Dialoguer avec soi-même
Deux pistes importantes:
- Accepter ce dialogue
- Comprendre la symbolique du corps
Accepter le dialogue est assez simple : en premier lieu c’est de se le dire intérieurement. De se mettre réellement à l’écoute.
Le langage utilisé est souvent symbolique mais cela peut prendre la forme de souvenirs, rêves ou prise de conscience. Ne pas oublier que les croyances que vous acceptez font partie de ce que vous devez apprendre à régler.
Si vous croyez à la contagion de la grippe, si vous me dites que vous l’attrapez tous les ans et que cela vous “tombe” toujours dessus, alors c’est ce qui se passera.
La symbolique du corps peut être d’une grande aide, ce sont des pistes qui peuvent vous guider vers les bonnes questions:
- Les poumons vous disent que quelque chose vous ‘étouffe, vous empêche de respirer normalement
- Les intestins vous disent que vous ne voulez pas relâcher ce qui ne vous sert pus à rien, vous vous accrochez à des choses du passé qui n’existent plus
- Les oreilles vous signalent que vous ne voulez pas entendre
- Le cœur est le symbole universel de l’amour
- Les mains permettent de faire, de réaliser
- Etc.
«La maladie est un transposé exact, au niveau du corps,
d’un conflit psychologique conscient ou non.» Salomon Sellam
Vous n’êtes pas obligé d’être malade pour commencer à dialoguer, vous pouvez vous servir du souvenir de vos dernier malaises. C’est une bonne façon de comprendre le processus.