- Tout d’abord que le problème du Mali résulte probablement d’une lutte d’intérêts au plus haut niveau. Et qu’il y a collusion entre les prétendus rebelles et certains prétendants au pouvoir.
- Ensuite que la France, craignant que la zone ne devienne une poudrière, avait depuis longtemps décidé d’intervenir ; qu’elle était bien préparée ; et qu’elle a une connaissance remarquable de ce qui se passe sur le terrain. L’Amérique ne semble pas lui avoir facilité la tâche. Certainement parce qu’elle ne percevait pas une menace à ses propres intérêts. Peut-être aussi que sa stratégie de la soft power hypocrite est incompatible avec un type d’attaque frontal, qui désigne un « ennemi » et le frappe ? (Une démarche qui rappelle étrangement la France des colonies.)
- Enfin, François Hollande paraît étonnamment déterminé dans cette affaire. (Infiniment plus que son prédécesseur.) Derrière son apparente nonchalance, croirait-il fermement à quelques principes ?
Magazine Société
Article
sur la guerre du Mali. On y voit beaucoup de choses curieuses.