C’est par le biais du magazine Shukan Jitsuwa que nous apprenons que la majorité des japonaises sont frustrées sexuellement !
Le Dr. Kunio Kitamura, responsable du centre de recherche au Planning Familial, a mené une enquête auprès de 6 961 Japonais ayant un ou une partenaire (4 254 hommes & 2 707 femmes), début 2013.
On y apprend sur les japonaises que :
- 71,3% des femmes ont eu des plaisirs en solitaire durant l’année 2012
Fréquence de ces plaisirs sur les 71,3% de japonaises :
- 24% le font 1 fois/mois
- 17,8% le font plusieurs fois/semaine
- 17% le font 1 fois toutes les 2 semaines
- 16,6% le font 1 fois tous les 2 ou 3 mois
- 9,3% le font 2 fois/semaine
Le Dr. Kunio Kitamura confirme que ces chiffres indiquent un manque de satisfaction chez les femmes dans les relations conventionnelles.
- 67,1% des femmes non-mariées simulent leur orgasme lors d’une relation avec leur partenaire
- 64,2% des femmes mariées simulent leur orgasme
Ai Aoyama est une ancienne actrice de film X qui dirige sa propre société de services liés aux plaisirs, Aoyama Relaxation
Au vu de l’enquête, elle confirme aussi que ces chiffres témoignent d’une frustration sexuelle chez la gente féminine.
« Les femmes qui viennent me voir, me disent qu’elles ne sont pas satisfaites si elles ne se masturbent pas après un rapport sexuel. »
« De nos jours, les jeunes hommes sont incapables de satisfaire les femmes. »
La consultante explique :
« De plus, ce qui entraîne ce manque de motivation sont les services liés aux plaisirs. Avec des tarifs à partir de 10 000 yen (80€) pour 1 heure, l’homme ne prend plus la peine de s’améliorer sexuellement. »
« Le nombre d’hommes qui ne sauront pas s’y prendre avec les femmes ne fera que d’augmenter dans le futur. »
Ai Aoyama révèle :
« A force de regarder des films X, les hommes oublient l’importance des préliminaires. »
« Si ce phénomène se poursuit, nous auront prochainement une génération de jeunes femmes qui se tournera vers des hommes plus âgés qu’elles pour trouver du plaisir. »
source : shukan jitsuwa
photos©Aino Kishi/Yuria Ashina