Magazine Culture
Une nouvelle maison d’édition indépendante en France…
Arpentez les nouveaux territoires des mauvais genres.
Je les laisse se présenter :
Nous sommes heureuses de vous annoncer la prochaine parution de « nos » premiers ouvrages qui vous inviteront à pénétrer dans des mondes inconnus.
Maison indépendante tout juste créée à Bordeaux, diffusée sur le plan national par Harmonia Mundi, Mirobole Éditions publie de la littérature étrangère de qualité dans le cadre de ses deux collections, « Horizons noirs » pour la littérature policière et « Horizons pourpres » pour la littérature fantastique, qui formeront à terme un catalogue de 8 à 10 titres par an.
Notre ambition est de faire découvrir aux lecteurs les nouveaux territoires des mauvais genres : connaissez-vous la littérature d’anticipation russe, le polar polonais, l’enquête horrifique japonaise, l’absurde sauce moldave, le conte d’épouvante suédois, le whodunit version turque ?
En 2013, nos périples littéraires vous feront embarquer sur les traces d'un tueur sadique dans la ville d'Århus au Danemark (mars), entrevoir des réalités inquiétantes à Moscou (mars), suivre l’enquête d’un procureur chandleresque à Varsovie (octobre) ou l'équipée d'un mort-vivant contestataire en Californie (mai).
Les deux créatrices de Mirobole sont des professionnelles de l’édition passionnées par ce que les genres du policier et du fantastique peuvent offrir de meilleur et de plus universel : Nadège Agullo, quinze ans dans les droits étrangers, fervente adepte de littérature de l’imaginaire, et Sophie de Lamarlière, dix ans dans la direction littéraire, particulièrement amoureuse du polar. Nous avons été soucieuses de nous entourer d’excellents traducteurs : Margot Carlier est la grande spécialiste de la littérature polonaise, Alex Fouillet traduit Jø Nesbø à la Série Noire, Laura Derajinski s’intéresse au roman noir et au rock chez Gallmeister ou Sonatine...
**********************************Ouverture du bal le 14 mars 2013avec**********************************Nid de guêpesInger Wolf
384 pages21,50 euros
Quelques jours avant Noël, dans une maison abandonnée de la ville danoise d’Århus, un agent immobilier tombe sur le cadavre d’un adolescent. Tout autour du corps, un amas de guêpes mortes. La nuit même, l’hôpital psychiatrique voisin signale la disparition d’un patient hanté par d’étranges réminiscences – une fillette aux traits flous, une maison blanche derrière un marronnier, et des guêpes…
Rappelé en urgence de ses vacances familiales en Croatie, le commissaire Daniel Trokic ne tardera pas à se rendre compte que, lorsque les adultes mentent, les enfants se vengent.
Fascinée par les abysses de l’âme humaine, Inger Wolf explore le poids des souvenirs que chacun porte en lui, et le mal qui, parfois, s’empare de la mauvaise personne.
Je suis la reineAnna Starobinets
216 pages19 euros
Maxim, 7 ans, vit avec sa sœur et leur mère à Moscou. Bientôt des transformations déconcertantes s’opèrent chez lui. En lisant le journal intime tenu par le petit garçon, le lecteur le voit devenir peu à peu la proie d’un hôte terrifiant.
Les autres récits du recueil, tout aussi forts, font évoluer des personnages poignants dans une Russie contemporaine menaçante. Ici, un employé de bureau développe des sentiments troubles pour une denrée moisissant au fond de son réfrigérateur. Là, un dresseur de chiens se réveille dans un train à côté d’une femme qu’il n’a jamais vue mais dit être son épouse, et qu’il devra apprendre à aimer…
D’une plume extraordinairement poétique, Je suis la Reine brouille les frontières entre réel et imaginaire et confronte le lecteur à une représentation saisissante de la folie et de l’horreur quotidiennes.
Des histoires saisissantes, à la croisée des mondes de Gogol, Edgar Poe ou Kafka :
moderne, poétique et noir comme l’enfer