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Interview du réalisateur Jonathan Degrelle pour Orphyr

Publié le 15 mars 2013 par Olivier Walmacq

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C'est devenu une habitude sur ce blog. Pour une raison inconnue, certains réalisateurs font la promotion de leurs films via Naveton Cinéma, le blog ciné le plus nul du net ! Opération appelée au suicide ? Après David Fincher, Steven Spielberg ou encore Alejandro Jodorowsky (c'est beau de rêver !), c'est au tour de Jonathan Degrelle, un réalisateur talentueux de nous parler de son court-métrage, Orphyr.

Naveton Cinéma: "Bonjour Monsieur Jonathan Degrelle. Naveton Cinéma, le blog ciné le nul du net, est fier de recevoir un réalisateur dans ses modestes pages. Pouvez-vous nous présenter votre court-métrage, à savoir Orphyr ?"

Jonathan Degrelle: "Orphyr est un court métrage racontant l'histoire  d'Orphyr, un paysan humble et naïf, qui en sortant du bistrot de La Frédine, un soir, va faire une bien étrange rencontre. Le film est produit par l’association La Fabrique, le CRRAV Nord Pas-de Calais, et le studio Picseyes. Il s'agit de l'adaptation d'une nouvelle issue d'un recueil de contes écrit par Jean Le Mauve: les contes de la Dame Verte. On retrouve dans les rôles principaux Stéphane Ropa et Corinne Masiero"

Naveton Cinéma: "Vous évoquez un recueil de contes écrit par Jean Le Mauve. A ce sujet, quels sont vos films de référence qui ont pour toile de fond l'univers féérique ?"

Jonathan Degrelle: "Mes références viennent de ce que beaucoup appellent le cinéma populaires. En matière de fantastique féérique, j’adore certains film de Tim Burton comme "Edward aux mains d'argent", où encore "Big Fish".  Une des claques féériques sont aussi les films de Jim Henson: "Dark Crystal" et "Labyrinth" avec David Bowie.
Ensuite, comment passer à côté de Disney avec "Pinocchio" où "Le Bossu de Notre-Dame". J'aime aussi le côté déjanté d'un Nicolas Barry et certaines productions Nickolodéon, qui offre aux plus jeunes des univers travaillés, intelligents et magnifiquement mis en scène. Mais la référence en matière de conte au cinéma, reste pour moi "Le labyrinthe de Pan" de Guillermo del Toro".

Naveton Cinéma: " Je m'attendais à ce que vous me citiez des chefs d'oeuvre tels que Dark Crystal ou encore Le Labyrinthe de Pan. Mais pourquoi ces films en particulier ? Et pourquoi cette passion pour l'univers féérique d'une façon générale ?"

Jonathan Degrelle: "Difficile d'expliquer pourquoi ces films en particulier, ils me touchent particulièrement tout simplement. Sans rentrer dans une psychanalyse de comptoir, je pense que je suis rester un gosse de 12 ans pour qui l'imaginaire et l'irréel sont dix fois plus important que les histoires sociales et ultra-réaliste. C'est pourquoi ces films vont droit au but avec moi, ils touchent directement l'émotion et non la réflexion.
Un enfant ça ne réfléchit pas au pourquoi du comment. C'est directement ému par un film. Le film fonctionne ou ne fonctionne pas: point. Un gosse ne sortira pas d'une salle de cinéma en pensant à la psychologie d'un personnage et en analysant le film de A à Z.
C'est ce qui me plait, le retour avec ce cinéma est direct. On est ému oo on ne l'est pas. Je pars d'un principe qui ne tient qu'à moi et qui vaut ce qu'il vaut, mais la vie est déjà assez difficile en règle générale pour revivre ces même problèmes sociaux au cinéma. Même si je ne suis pas fermé à un cinéma en particulier".

Naveton Cinéma: "D'ailleurs, quelle est votre vision sur le cinéma actuel ? Quels sont les derniers films (au cinéma ou en dvd) découverts récemment qui vous ont procuré un gros coup de coeur ?"

Jonathan Degrelle: "J'aime le cinéma contemporain comme celui que l'on laisse derrière nous. Peu importe l'époque d'un film tant que celui-ci m'émeut, me touche. Les derniers films qui m'ont vraiment touché très récemment sont "L'Odyssée de Pi", mélangeant un esthétisme sublime à une histoire prenante, un peu plus ancien, "Cheval de Guerre" a été une véritable claque de narration et de vent épique. Autre coup de coeur, un peu fou, mais récent pour moi, est la découverte de "Ben-Hur" pour sa ressortie en salle l'année dernière.
Je n'avais jamais vu ce film, le découvrir dans les conditions d'époque (avec près générique, entracte...), ce film, datant de 1959 n'a pas vieilli et se voit plus contemporain dans son découpage que de nombreux films actuels. J'aime les films qui me font pleurer, ça doit être mon côté midinette".

Naveton Cinéma: "Après Orphyr, quels vont être vos prochains projets cinématographiques ?"

Jonathan Degrelle: "Après Orphyr, quelques projets me tiennent à cœur. Tout d'abord, la réalisation d'une Shortcom, dont 6 épisodes ont déjà été tournés. J'écris, réalise, monte, et étalonne cette série. L'équipe et moi même attendons une confirmation de diffusion TV qui, a priori, est sur une bonne voie.  Ensuite, j'aimerais adapté le roman de Victor Hugo "Notre-Dame de Paris" en court métrage version Steam-Punk. Sur ce projet, j'en suis aux démarches de production.
J'ai écrit ce projet pour certaines personnes en particulier et suis très heureux d'avoir un accord de principe de ces acteurs avec qui j'ai vraiment envie de tourner. Pour finir, pour le fun, j'aimerais réaliser un fan-film assez poussé, sur quel univers ? Je ne sais pas encore, c'est encore au stade d'idée, mais j'adore le fait de s’approprier un univers déjà existant".


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