Les mains de Michiko racontent une histoire...
Quelque soit les circonstances, heureuses ou plus solennel, j'ai regardé les artistes dessinés et peindre.
Lundi dernier, j'ai assisté à une séance de live-painting en musique pour l'anniversaire des catastrophes qui ont touché le Japon.Trois peintres, Takako Hirano, Gideon Stein et Michiko Horie se sont partagés une toile pour réaliser une oeuvre commune, dans une même énergie : de l'espoir pour le Japon meurtri.
Voici un autre regard, plus personnel sur l'évènement.
Le mouvement des mains et des corps ressemblait à une chorégraphie précise pourtant spontanée. Une improvisation gracieuse et mouvante.
Des mains et des pieds.
En l'air !
Et puis, il y eut ces instants de pause, ces instants suspendus où le peintre observe son travail, celui des autres, leur imbrication, leur mariage.
Des instants de pauses où la musique prend son envol et les gestes reprennent en rythme...
Enfin, une fois l'oeuvre achevée, les outils gisent, momentanément abandonnés sous une pluie d'applaudissement chaleureux. Il y a les remerciements, les discussions curieuses, les échanges humains.
Oubliés dans un coin, pinceaux, couleurs et palettes attendent sagement.
Les outils des pros !
Quelques cadavres...
De la magie en bidon
Et de la vie
C'était un beau moment.
J'ai retrouvé une liberté et des émotions que je n'avais pas ressentit depuis mon expérience de peinture à l'Atelier de la Cabane.
D'ailleurs, Anne était à mes côtés pour partager ce moment.
Et elle a pris une chouette photo ! De cette triste journée du 11/03, ce qui me reste, c'est de la joie !