R(oméo) et Julie(tte) au pays des zombies !
Synopsis : "Un mystérieux virus a détruit toute civilisation. Les rescapés vivent dans des bunkers fortifiés, redoutant leurs anciens semblables devenus des monstres dévoreurs de chair.
R, un mort-vivant romantique, sauve contre toute attente Julie, une adorable survivante, et la protège de la voracité de ses compagnons. Au fil des jours, la jeune femme réveille chez lui des sentiments oubliés depuis longtemps... Elle-même découvre chez ce zombie différent autre chose qu'un regard vide et des gestes de momie...
Perturbée par ses sentiments, Julie retourne dans sa cité fortifiée où son père a levé une armée. R, de plus en plus humain, est désormais convaincu que sa relation avec Julie pourrait sauver l'espèce entière... Pourtant, en cherchant à revoir Julie, il va déclencher l'ultime guerre entre les vivants et les morts. Les chances de survie de ce couple unique sont de plus en plus fragiles...
Warm Bodies Renaissance porte un regard aussi réjouissant qu'étonnant sur l'amour, la fin du monde et les zombies... De quoi nous rappeler ce que c'est d'être humain !"
R (Nicholas Hoult), notre héros zombie, tombe sous le charme de Julie (Teresa Palmer) une des survivantes lors d'une chasse pour se nourrir de chair humaine.
Le film commence par une introduction de R, qui nous parle du quotidien d'un zombie en voix off, le tout d'un ton ironique: il parle de leur façon de marcher, de penser et il nous raconte que pour s'occuper, R essaye de deviner les vies de chacun avant que ces humains soit contaminés.
On est loin de l'univers "zombie" que nous connaissons, comme avec la série The Walking Dead ou avec les films de George A. Romero, Warm Bodies est principalement un film romantique autour de R et Julie, à la façon Roméo et Juliette chez les zombies, le tout sur une touche ironique et légèrement parodique.
L'originalité de Warm Bodies est le fait que ce soit un zombie qui nous raconte l'histoire, alors que généralement on ne leur laisse pas le temps de parler, et Il y a un ton ironique de temps en temps (pas assez).
Deux trois bonnes idées viennent également épicer le film Warm Bodies, comme le principe du vol de souvenir en mangeant les cerveaux.
Dans le film Warm Bodies, le rythme est très irrégulier. Pourtant quelques passages sont très intéressant ou dynamique, comme quand R et Julie se font poursuivre par les Osseux, ou comme dans les quelques passages de rires sincères avec par exemple la scène où R nous dit que les zombies arrivent parfois à communiquer "en grognant", en prenant exemple sur lui et son ami Marcus.
Nicholas Hoult, l'acteur principal qui joue R, le héros zombie, est très bon dans son rôle. Il n'est pas trop caricatural, il est drôle et il est émouvant en utilisant le minimum d'expression. A noter d'ailleurs que parfois on pourrait le confondre avec Tom Cruise plus jeune, que ce soit dans sa façon de bouger, de regarder (...), oui a croire que parfois Tom Cruise marche ou regarde comme un zombie.
Teresa Palmer qui joue Julie, est charmante, pétillante et le duo avec Nicholas Hoult fonctionne très bien.
Il y a également Rob Corddry qui joue Marcus, l'ami de R (Nicholas Hoult) qui est très drôle, comme dans la scène des grognements. C'est agréable de voir aussi John Malkovich, jouer le père de Teresa Palmer (Julie) mais on le voit peu, vraiment très peu.
Mon gros plus ira pour l'excellent plan de la démarche "Bad-Ass" de R et ses amis zombies, sur un air de rock pêchu.
Le maquillage est très sobre pour un film de zombie par moment et si l'on compare la photo à ce que l'on peut voir ailleurs sur le même thème (les zombies) comme avec la série The Walking Dead, parfois Warm Bodies a des allures de téléfilm.
Heureusement, le jeu des acteurs et principalement donc le duo joué par Nicholas Hoult (R) et Teresa Palmer (Julie), sauve le film et donne à Warm Bodies un ensemble un peu moins "cheap".
Souvenez-vous d'un non-humain qui tombe sous le charme d'une humaine et qui va essayer de prouver qu'ils n'ont pas tant de différence : en bref prenez les vampires de Twilight, pour les remplacer ici par des zombies et vous obtenez Warm Bodies. Après ce n'est pas le même type de film, Warm Bodies se veut être un film décalé.
Cependant, il aurait peut-être fallu un peu plus d'ironie, pour pallier au manque d'originalité du film. Dommage que l'ironie de Warm Bodies Renaissance soit présent à si petite dose, car quand l'humour est là, ça marche bien.
Le rythme est dans l'ensemble irrégulier, et les scènes qui sont dynamiques ou drôle, qui redonnent de l'énergie au film, sont trop peu nombreuses.
Conclusion
Le film Warm Bodies est sympathique, mais aurait pu être mieux.
Une comédie romantique fantastique, qui malgré son bon casting et son originalité reste trop sobre dans sa tentative. Trop d'équilibre entre la comédie, la romance et le film de zombie qui au final étouffe un peu le concept de Warm Bodies.
Le ton ironique manque de présence, mais on passe tout de même un moment agréable.
Ma note: 6/10.
Warm Bodies
Réalisé par: Jonathan Levine.
Avec: Nicholas Hoult, Teresa Palmer, Rob Corddry, Analeigh Tipton et John Malkovich.
Genre: Epouvante-horreur, Romance, Drame.
Nationalité: Américain.
Distributeur: Metropolitan FilmExport.
Durée: 1h37min.
Date de sortie: 20 mars 2013.
Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs
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Bande Annonce
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Les Anecdotes !
Warm Bodies est une adaptation du roman éponyme de l'auteur Isaac Marion. Le jeune homme a commencé par publier sur Internet sa nouvelle de sept pages I am a Zombie Filled with Love, dont il a ensuite tiré un roman au vu de son succès.C'est la productrice Bruna Papandrea qui a eu un coup de cœur pour le roman d'Isaac Marion et l'a contacté afin d'en obtenir les droits. Elle a ensuite soumis l'idée à Summit Entertainment qui a décidé de les acheter. La productrice a rapidement proposé à Jonathan Levine de réaliser le projet, et d'en écrire le scénario en collaborant avec Isaac Marion.
Warm Bodies, qui narre la romance entre un zombie et une jeune fille, est également très librement inspiré de "Roméo et Juliette" de William Shakespeare. Les noms des personnages renvoient à la célèbre pièce du maître britannique. R renvoie à Roméo, Julia à Juliette, Perry à Paris, Marcus à Mercutio, Nora à la nourrice de Juliette : "Bien qu'il ne s'agisse pas d'un 'Roméo et Juliette au pays des zombies', le classique de Shakespeare a néanmoins une influence dans le film. On y retrouve même la fameuse scène du balcon et un baiser romantique, sans doute le premier du genre, entre R le zombie et l'objet humain de son désir, Julie", indique l'auteur du roman Isaac Marion.
Pour le réalisateur Jonathan Levine, l'histoire d'amour entre R et Julie tient également de Frankenstein : "Pour moi, la relation amoureuse entre R et Julie, qui est au cœur de l'histoire, est un mélange entre Roméo et Juliette et Frankenstein. Le plus important à mes yeux était d'arriver à en saisir l'évolution. On assiste à la naissance puis à l'épanouissement de leur relation ; on est témoin de leur nervosité première, voire de leur répugnance, avant qu'ils laissent libre cours à leurs sentiments", explique-t-il.
L'une des originalités du roman, comme du film, est que l'un et l'autre abordent l'action du point de vue des zombies eux-mêmes : "Ces créatures n'avaient jamais été abordées comme des individus ayant un point de vue sur le monde. Ils apparaissent toujours comme des accessoires de second plan qui s'attaquent aux personnages humains, des créatures anonymes sans cœur ni esprit", indique Isaac Marion. Il pose aussi une question nouvelle, celle de savoir s'il est possible de redevenir humain, et comment.
Pour un film considéré comme un "film de zombies", Warm Bodies n'est pas très gore, l'univers zombie fonctionnant plus comme une toile de fond nécessaire au développement de l'intrigue : "Je ne le vois même pas comme un film de zombies. Pour moi, il s'agit d'un film de monstres qui se transforme en histoire d'amour. Nous nous inspirons de l'univers zombie, mais nous l'utilisons comme un moyen pour parvenir à nos fins, pour raconter une autre histoire", révèle le metteur en scène Jonathan Levine.
C'est le jeune acteur britannique Nicholas Hoult, vu petit garçon aux côtés de Hugh Grant dans la pertinente comédie Pour un garçon, puis dans la série Skins et le blockbuster X-Men: Le Commencement, qui incarne dans Warm Bodies le zombie R. L'un des défis du rôle a été de rendre le personnage expressif alors que pendant une grande partie du film, il ne peut pas dialoguer : "La plupart du temps, R ne peut communiquer qu'à travers ses mouvements, son regard, ses actions, ou les disques qu'il fait écouter à Julie. J'étais très intéressé par l'idée de ne pas pouvoir exprimer ses pensées. Cela transforme la façon dont on réfléchit habituellement", confie le comédien.
Warm Bodies est le 5ème film de Jonathan Levine, cinéaste qui commence doucement à se faire une bonne place dans le paysage cinématographique mondial. On lui doit notamment l'intéressant Tous les garçons aiment Mandy Lane, un thriller d'épouvante avec Amber Heard et la comédie 50/50 portée par Joseph Gordon-Levitt et Seth Rogen.
Tout comme la productrice de Warm Bodies Bruna Papandrea, la jeune actrice qui interprète le rôle de Julie, l'héroïne, est australienne. Il s'agit de la belle Teresa Palmer, révélée par le dramatique 2h37, présenté au Festival de Cannes 2006.
La communication entre les zombies s'est avérée être un challenge de taille lors du tournage de Warm Bodies. Le film étant positionné du point de vue des zombies, il fallait absolument inventer des moyens pour qu'ils puissent s'exprimer entre eux : "Leurs conversations reposent sur des mots monosyllabiques et sur leur interprétation des grognements et grondements de l'autre. Cela a donné lieu à de nombreux fous rires sur le tournage. Au tout début du film notamment, il y a une scène dans laquelle M et R se répondent par des grognements, et Rob et Nick avaient sans arrêt des fous rires. À la cinquième prise, c'était devenu leur vrai mode de communication !", relate le réalisateur Jonathan Levine.
Dans le film, la musique tient un rôle primordial, puisque c'est principalement par elle que passe la communication entre les personnages de R et de Julie. Cette idée était par ailleurs présente dans le roman, et le cinéaste a tenu à la conserver.
Si les "Osseux", qui sont les "méchants" zombies irrécupérables de Warm Bodies, ont été créés à partir d'images de synthèse, avec des cascadeurs réalisant les mouvements pour la motion capture, la plus grosse partie du travail de création s'est située du côté des équipes de maquillage. Ces dernières ont opté pour une esthétique assez éloignée des effets gore habituels : "R devait être assez attirant pour que Julie puisse tomber amoureuse de lui. Il ne fallait pas que l'on voie ses dents à travers des lambeaux de peau, de la chair décomposée ou des os, c'est trop répugnant, et cela ne correspondait pas au genre du film. Pour moi, il devait un peu ressembler à la version zombie de James Dean", raconte Adrien Morot, chef du département des maquillages spéciaux.
L'esthétique apocalyptico-zombiesque de Warm Bodies repose sur trois décors principaux : l'aéroport abandonné, la Zone Verte et la Zone Morte. Pour le premier, le tournage s'est déroulé dans l'aéroport désaffecté de Mirabel à Montréal. L'équipe avait sérieusement envisagé de baptiser l'aéroport "L'Aéroport International Barack Obama", mais a finalement choisi de le nommer "Aéroport International Isaac Marion", en hommage à l'auteur du roman. Les deux autres zones ont été créées par le chef décorateur du film, Martin Whist, dans le Vieux-Montréal. Pour la Zone Morte, les décorateurs ont recouvert les bâtiments d'un matériau spécial afin de pouvoir réaliser par dessus des tags et des graffitis.
L'acteur Dave Franco, qui incarne, au début du film, le petit-ami de Julie, est le petit frère de James Franco. Il a déjà joué quelques seconds rôles dans des films assez importants, tels que Greenberg, avec Ben Stiller, ou 21 Jump Street, porté par Channing Tatum et Jonah Hill.
Comme c'était le cas chez George A. Romero, avec La Nuit des morts-vivants par exemple, Warm Bodies soulève bon nombre de problématiques sociales et en fait la critique, perpétuant ainsi une certaine "tradition" du film de zombies.
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