Critiques Séries : Jo. Saison 1. Episode 7.

Publié le 14 mars 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

Jo // Saison 1. Episode 7. Opéra.


Toujours avec les mêmes méthodes et avec la même façon de faire les épisodes, Jo nous délivre ce qu'elle sait faire de mieux finalement. Après le correct épisode précédent, celui ci permet de voir que finalement Jo a peut être du potentiel. Je dis bien peut être car bon, il ne faut pas pousser non plus. Disons que ce n'est pas aussi imbuvable que les premiers épisodes. Le chemin est bien moins sombre, les intrigues plus ordonnées et l'on sent que Jean Reno commence enfin à prendre ses marques sous les traits de Jo St Clair. Malgré mes efforts de gentillesse vis à vis de la série, Jo ce n'est pas non plus totalement ça. Disons que l'affaire de la semaine, celle de la mort d'un homme sur le parvis de l'Opéra de Paris alors qu'il a été piqué par une seringue, c'était un peu rasoir. Alors certes, vous me direz que ce n'est pas le genre d'intrigues que l'on voit toujours dans une série policière mais ce n'est pas non plus exceptionnel. Cela manque d'envergure tout simplement. Je pense par exemple à Karyn, qui est tout de même incarné par une actrice américaine suffisamment connue dans le genre seconde zone (Jill Hennessy).
Avant cela elle était l'héroïne de Preuve à l'Appui, une série qui a déjà fait les beaux jours de TF1 durant plusieurs années. Du coup, j'ai du mal à comprendre pourquoi cette production ne tente pas d'aller un peu plus loin avec son personnage de Karyn. Jo a les moyens pour le faire mais elle ne semble pas être encline à vouloir faire un effort. Du coup, même sa fille à Jo ne sert pas à grand chose. Il y a eu quelques pistes de développement ici et là, mais c'est encore trop creux. Jo St Clair est quelqu'un qui doit savoir un peu plus s'imposer. C'est le héros de la série bon Dieu. Trêve de plaisanterie, je ne comprends pas vraiment le pourquoi du comment. L'intrigue était assez correcte et pourtant, l'épisode ne prend pas de pincettes pour réellement nous apprendre quelque chose. Il balance donc tout d'un coup et laisse le téléspectateur nager dans l'épisode, sans qu'il ne se passe grand chose entre temps. Le creux de l'épisode est donc meublé, certes par des intrigues plus personnelles (ce que je réclamais lors des premiers épisodes) mais ce n'est pas suffisamment bon pour que j'en tienne compte.
Cet épisode était donc encore une fois une petite déception bien que je doive reconnaitre comme je le disais plus haut que les choses évoluent dans une bonne direction. Bayard mériterait cependant d'avoir une place bien plus importante dans la série étant donné qu'il en est son atout. De même que Dormont, à laquelle j'ai fini par m'attacher finalement. Mais je tiens à saluer le très sympathique Jean Reno (enfin, je ne l'ai jamais rencontré mais je tends à croire qu'il ne mord pas) qui s'améliore d'épisodes en épisodes alors qu'au début de la série ce n'était pas ça. C'était un peu une sorte de papy du cinéma qui ne sait pas vraiment où il va, pourquoi, comment. Maintenant que les choses sont plus claires, il semble un peu plus épanoui même si je pense qu'il a plus accepté son rôle dans Jo pour payer ses impôts (suite aux fours complets de ses derniers films au box office) que pour réellement prendre son pied. Car une série policière qui aurait pu être aussi sombre qu'une Rivière Pourpre, je pense qu'il doit se demander ce qu'il fait dans cette galère.
Note : 4/10. En bref, toujours aussi médiocre.