Magazine Beaux Arts

La peinture chinoise du XXe siècle à nos jours

Publié le 14 mars 2013 par Jigece

1992, Zhang Li : Portrait ethnique Après la peinture latino-américaine, la peinture japonaise, la peinture française, la peinture américaine et la peinture allemande, voici donc venu le tour de la peinture chinoise du XXe siècle à nos jours ! Et c’est un gros morceau, un très gros morceau…

C’est que la peinture chinoise est en plein boum dans les salles de vente. En 2011 s’est même produit une petite révolution : Picasso, qui caracolait depuis des années en tête des ventes a été détrôné. Selon le classement Artprice (leader mondial de l’information sur le marché de l’art), deux peintres chinois lui sont passés devant : Zhang Daqian et Qi Baichi, avec tous les deux plus de 500 millions de $ de chiffre d’affaire réalisé en une année dans les ventes aux enchères (contre seulement 300 millions pour Picasso et Warhol !). Cette même année 2011, on trouve pas moins de 6 peintres chinois parmi les 10 artistes les plus vendus de l’année (avec Xu Beihong, Wu Guanzhong, Fu Baoshi et Li Keran) en compagnie de Picasso, Warhol, Richter et Bacon, excusez du peu ! D’ailleurs, dès 2010, Thierry Ehrmann, fondateur et président d’Artprice, écrivait « c’est un électrochoc dans l’histoire du marché de l’art mondial : la Chine est désormais numéro 1 des ventes aux enchères de Fine Art ». Il ne lui aura fallu que trois années pour passer d’une troisième marche d’un podium, ravie à la France en 2007, à une première place devant le Royaume-Uni et les Etats-Unis, grands maîtres du marché depuis les années 50.
Il était donc temps que je m’intéresse à la peinture et aux peintres venus de l’Empire du milieu… Et ce ne fut pas une mince affaire car je partais de zéro (ou presque : je connaissais Zao Wou-ki !) et avais tout à découvrir. Cela m’a donc pris plusieurs mois, mais voilà enfin le résultat, en 176 tableaux.
Mais avant, un peu d’histoire…

Les débuts

Durant la première moitié du siècle, la Chine est le théâtre de querelles politiques internes et la cible d’invasions étrangères, notamment Japonaise. C’est dans ce contexte troublé que la peinture moderne chinoise commence réellement, avec le New Culture Movement (ou « May Fourth ») né dans les années 1916/1920, après l’échec de la République de Chine, fondée en 1912. La désillusion incite certains Chinois a vouloir couper avec la culture traditionnelle chinoise et à créer une nouvelle culture chinoise basée sur les normes de l’Ouest, en particulier la démocratie et la science. Les artistes chinois commencent alors à adopter les techniques occidentales. C’est à cette époque que la peinture à l’huile est introduite en Chine. Certains artistes étant partis étudier en Europe ou au Japon vont rejeter la peinture traditionnelle chinoise (comme Chen Baoyi ou Chang Shuhong qui va passer 8 ans en France, à Lyon puis Paris entre 1928 et 1936), d’autres vont essayer de combiner le meilleur des deux traditions. Parmi ces derniers, les renommés et influents Xu Beihong et Lin Fengmian, ou la magnifique Pan Yuliang, amie de Matisse.
En 1912, Pan Yuliang n’est qu’une humble servante dans une maison de prostitution d’Anhui, petite ville provinciale. Elle y fait la connaissance d’un riche fonctionnaire, dont elle s’éprend. Découvrant son intelligence, sa sensibilité, celui-ci, pris de pitié, la prend pour concubine. Sa nouvelle condition va lui permettre de s’initier à l’art en suivant des cours de peinture. Elle s’y montre très brillante, mais son thème de prédilection, le nu, fait scandale à l’époque, en Chine. Pour réaliser son ouvre, elle se rend en France, alors pôle d’attraction des artistes. Elle y étude les maîtres de l’Ecole Impressionniste et Matisse qui l’inspireront avant que ne se forme son style personnel.
Né en Chine, Lin Fengmian fut l’un des premiers artistes chinois à étudier en France de 1918 à 1925, à Dijon et à Paris. À son retour en Chine, il occupa plusieurs postes importants dans le circuit académique officiel. En tant que président de l’Académie Nationale des Arts de Beijing et directeur de l’Académie des Arts de Hangzhou, il exerça une grande influence sur le développement de l’art contemporain de son pays.
Xu Beihong part à Paris en 1919. Il s’y familiarise aux techniques du dessin et de la peinture à l’huile à l’École nationale supérieure des beaux-arts où il étudie aux cotés de Pan Yuliang. Il assimile ainsi certaines techniques occidentales et tente d’enrichir la tradition picturale chinoise en appliquant certaines d’elles aux lavis chinois. De retour en Chine en 1927, il occupe des postes d’enseignant dans différentes institutions, dont l’Université de Nanjing. En 1933, il organise une exposition de peinture contemporaine chinoise, exposition qui voyagera dans plusieurs pays d’Europe, France, Allemagne, Belgique, Italie et Union soviétique.

La République populaire de Chine

Dans les premières années de la République populaire de Chine (proclamée le 1er octobre 1949, à la suite de la victoire militaire du Parti communiste chinois sur le Kuomintang), les artistes sont encouragés à produire en masse des peintures inspirées du réalisme socialiste de l’Union soviétique. Les artistes produisent alors des œuvres glorifiant l’entrée dans une ère nouvelle, le renouveau du pays et l’avenir du peuple. Ce régime est considérablement assoupli en 1953 et, après la campagne des Cent Fleurs de 1957 (lancée par Mao pour rétablir son autorité sur le Parti), la peinture traditionnelle chinoise connait un renouveau important. Parallèlement, il y a une prolifération de l’art paysan illustrant la vie quotidienne dans les zones rurales à travers des peintures murales ou des expositions de peinture en plein air.
Pendant ce temps, vaincu par Mao, le Kuomintang de Tchang Kaï-chek s’est replié sur l’île de Taïwan (avec deux millions de Chinois, en majorité des troupes), dirigeant un régime qui constitue la continuation de la première République de Chine, officiellement reconnue par l’ONU jusqu’en 1971. De nombreux artistes suivent le même chemin, comme Pu Ru ou Chao Chung Hsiang. D’autres sont déjà partis durant les 3 années de guerre civile, comme Zao Wou-ki qui s’installe en France dès 1947.

Mao et la Révolution culturelle

De 1966 à 1976, la Révolution culturelle lancée par Mao vise à l’élimination des « Four olds » (« les vieilles idées, la vieille culture, les vieilles coutumes et les vieilles habitudes ») des classes exploiteuses. En conséquence, les écoles d’art sont fermées, la publication de revues d’art et les expositions cessent, et, sous la conduite de zélés Gardes Rouges, des destructions majeures ont lieu : des temples sont saccagés ; des travaux classiques de littérature sont brûlés ; des peintures sont déchirés ; des antiquités sont brisées. Les intellectuels sont particulièrement visés en tant que personnification des Four Olds, raillés, harcelés, emprisonnés, torturés ou tués. Les seules peintures autorisées sont celles qui glorifient Le Grand Timonier et sa propagande, comme celles de Jin Shangyi, Liu Chunhua ou Chen Yanning.

Un souffle nouveau

Après la mort de Mao, un souffle de liberté, que l’on peut qualifier d’art post-révolution culturelle, donne à certains artistes le courage de mettre en question le dogme maoïste selon lequel le contenu (politique) détermine la forme. Wu Guanzhong, formé à l’école française, provoque un débat en 1979 dans la revue Meishu (« Art ») sur la possibilité de voir la beauté dans les formes et les matières naturelles. De fait le contenu (politique) se trouvait minimisé par rapport à la forme, jugée selon lui essentielle.
Le groupe « Scar Art » (« Groupe cicatrice ») trouve son inspiration dans une histoire en images, Maple, de Chen Yiming, Liu Yulian et Li Bin, publiée aussi en 1979, et qui revenait sur les souffrances endurées pendant la révolution culturelle. Ils développent une forme nouvelle que l’on peut qualifier de réalisme critique, une peinture chargée d’émotion.
Le groupe « Native Soil Art » (« Groupe Terre Natale »), utilise la peinture réaliste à l’huile très proche de l’hyperréalisme occidental. Véritables prouesses techniques, ils représentent des scènes d’intérieur ou des portraits en gros plan, souvent de minorités chinoises, comme la série tibétaine de Chen Danqing.
Les années 1980 sont marquées par une forte mobilisation politique des artistes chinois d’avant-garde. Mais en 1983-1984, la campagne de lutte contre la « pollution spirituelle » importée du monde « bourgeois », lancée par le département de la propagande du PC, provoque un arrêt des débats sur la forme et un arrêt des expositions d’art occidental. Mais, s’il bloque temporairement le mouvement engagé, il contribue aussi à le radicaliser. C’est en effet au milieu des années 1980 que toutes les informations sur les mouvements occidentaux « décadents » et interdits jusqu’alors arrivent en Chine, soit sous forme de reproductions dans les revues, soit sous forme d’expositions. Des centaines de textes théoriques sont traduits. Tout ce qui s’était passé en un siècle en occident déferle d’un coup. Rauschenberg a même l’éminent privilège d’être le premier artiste contemporain occidental à avoir une exposition monographique en Chine.
En 1989, l’« Exposition d’art moderne chinois » (« China/Avant-garde ») à la National Art Gallery de Pékin est d’une ampleur sans précédent. Elle rassemble 185 artistes des plus représentatifs de l’art contemporain. L’exposition, débutée le 5 février 1989, doit subir trois fermetures temporaires pour « raisons de sécurité », mais est un extraordinaire « événement ». Pour accueillir les visiteurs on a déployé sur le parvis d’immenses bandes de tapis noirs couverts de « demi-tour interdit » ! On peut y voir des œuvres des peintres Wang Guangyi, Ding Fang, Ye Yongqing, Mao Xuhui, Liu Xiaodong, Fang Lijun ou Geng Jianyi, entre autres artistes, sculpteurs, plasticiens ou performeurs… Un moment de très grande intensité, qui marque pourtant la fin de l’Avant-garde : entre le 15 avril 1989 et le 4 juin 1989, ont lieu les manifestations de la place Tian’anmen.

La globalisation et le virage chinois

A partir de 1994, les expressions « art contemporain » ou « art expérimental » deviennent systématiquement employés et le nouvel art chinois apparaît aux yeux de l’Occident comme une partie de l’art contemporain international. Alors que des milliers d’artistes ont émigré depuis le milieu des années 1980, pour ceux qui sont restés les opportunités d’exposition ou de travail temporaire à l’étranger se multiplient. Le marché occidental de l’art contemporain chinois est lancé. Toutefois, tandis que les autorités déploient, avec la participation de certains artistes, de gros efforts pour « légaliser » l’art contemporain, en prétendant rapprocher l’art contemporain du « public », le « populariser », ils lui retirent tout pouvoir de création expérimentale, creusant un fossé avec les artistes « de l’extérieur ». Ceci justifie des expositions alternatives, programmées pour le monde de l’art expérimental chinois qui commence à se constituer.
La Troisième Biennale de Shanghai, en 2000, en invitant de grands noms étrangers (Bernard Frize, Tatsuo Miyajima, Anish Kapoor ou Anselm Kiefer), montrés pour la première fois en Chine, en acceptant des installations et des vidéos qui n’avaient jamais franchi la porte d’un musée chinois, et en montrant quelques artistes locaux «dérangeants» (Fang Lijun, Liu Xiaodong, Wang Huaiqing ou Cai Guoqiang), marque une rupture, que les années suivantes vont confirmer (même si, à quelques kilomètres du musée, dans un hangar gigantesque en bordure d’un canal, une cinquantaine d’artistes chinois exposent, à l’invitation de Ai Weiwei et Feng Boyi, des œuvres bien plus «radicales», sous le titre Fuck Off). On entre dans l’ère des méga-expositions. L’année 2005 est, par exemple, marquée par au moins sept méga-expositions (biennales ou triennales) : Chengdu, Guiyang, Guangzhou (2 fois), Macao, Shenzhen et Pékin. Toutes ouvertes à la globalisation, aux formes venues de l’Occident (installations et multimédia) ou aux styles occidentaux en peinture comme en sculpture. Alors que le gouvernement de la République populaire de Chine était plus ou moins hostile à l’art contemporain, il organise maintenant l’exportation de l’art contemporain chinois dans le monde. On sait avec quel résultat : la Chine est en tête du marché des enchères d’œuvres d’art depuis 2010, et le peintre chinois Zhang Daqian est devenu numéro un au classement des enchères mondiales en 2011, devant Qi Baishi…
Mais ce qui est remarquable, c’est que les acheteurs chinois (qui croulent sous les liquidités) n’ont pas fait main basse sur les valeurs sûres de l’art occidental, comme les nouveaux riches d’autres pays non-occidentaux avant eux, mais ont plutôt créé leur propre standard, achetant très majoritairement des artistes chinois. L’argent chinois (sans doute encouragé par le gouvernement qui fait la guerre à l’influence occidentale dans la culture chinoise) est d’ailleurs surtout allé conforter la culture chinoise la plus classique, ou alliant classique et modernité, plutôt que d’alimenter la bulle d’un art contemporain qui fait beaucoup parler de lui dans le monde depuis une décennie, atteignant des cotes extravagantes en quelques années.

La galerie du XXe siècle…

Voici donc cette peinture chinoise, de 1901 à 1999, en 132 tableaux et 132 peintres…

1901, Lu Hui : Grues sous un pin
1902, Wu Changshuo (ou Wu Changshi) : Rochers et bambous
1903, Pu Hua : Peach Blossom
1906, Wang Qian : Figures
1907, Ni Tian : Fish
1908, Pan Zhenyong : Dames en loisirs
1909, Huang Binhong : Landscapes
1911, Li Shutong : Auto-portrait, avant de devenir moine sous le nom de Hong Yi
1914, Wu Shixian (Wu Qingyun) : Emeraude Spring Mountain
1915, Gao Qifeng : Winter Hawk
1916, Lin Shu : Paysages
1917, Wang Zhen : Pigeons
1919, Feng Gangbai : Man portrait
1920, Cheng Zhang : Jardin d'automne
1922, Gao Jianfu : Spiders
1925, Xu Beihong : Sound of the Flute
1926, Xu Xingzhi ; Rue de Tokyo
1927, Yun Gee : Where is My Mother
1928-25, Fang Junbi (Fantchunpi) : Fille à la chemise pêche
1928-29, Qiu Ti : Nature morte
1929, Guan Zilan : Portrait de jeune fille
1930, Chen Baoyi : Lily
1931, Guan Liang : Rives
1932, Tang Yunyu : Predicateur
1933, Chang Shuhong : Portrait de Shana (née en 1931)
1934, Pang Xunqin : Fils de la Terre
1935, Xiao Shufang : Beihai patinage
1935, Zhang Shanzi : Tiger
1936, Zhang Jingying (Chien-Ying Chang) : Self-portrait
1937, Wu Dayu : Sans titre
1938, Yuan Songnian : La brise du printemps
1939, Qian Songyan : Paysage
1940, Chen Qiucao : Flowers above the trenches
1941, Hu Shanyu : Peach and Pot
1941, Huang Junbi : Mountainous Landscape
1938-42, Tang Yihe : Grand-père et son petit fils
1942, Zhao Shou : Face
1944, Situ Qiao : Hitching Up of a Horse
1945, Zhao Shaoang : Bird on autumn branch
1946, Pan Yuliang : Sitting by the Window
1947, Zheng Wuchang : Strolling in mountains
1948, Qi Baishi : Crabs
1950s, Sanyu : Two Nudes on a Red Tapestry
1950, Fu Baoshi : Landscape of the four seasons
1952, Lin Fengmian : Still Life
1952, Lu Sibai : Lanzhou Bridge
1953, Dong Xiwen : Discours de fondation de la République populaire de Chine (1 octobre 1949)
1953, Qin Xuanfu : Vase
1954, Liu Haisu : Huangshan, Mer de nuages
1954, Wu Zuoren : Portrait de Qi Baishi
1955, Fang Zengxian : Every grain is with hard
1955, Pan Tianshou : Ruisseau de montagne
1956, Chen Zhifu : Celebratory Cranes
1957, Hou Yimin : Underground workers
1957, Ni Yide : End of Bridge
1958, Cheng Shifa : The years for Wanmabenteng Figure banners
1960, Chu Teh-chun : Composition No 51
1960, Wu Hufan : Bamboo, calligraphy
1961, Jin Shangyi : Mao Zedong at the December Meeting
1961, Zhang Daqian : Self-Portrait in the Yellow Mountains
1962, Wen Bao : Quatre filles
1963, Lu Yanshao : Yongchu
1964, Ding Yanyong : Bone script
1964, Walasse Ting : Sunset Strip (Hollywood Honeymoon II)
1965, Li Xiongcai : Scenery Of Lushan
1966, Wu Hao : Lotus et canard mandarin
1967, Liu Chunhua : Chairman Mao Goes to Anyuan
1968, Zao Wou-Ki : 10-1-68
1969, Yu Ben (Yee Bon) : Plum
1970, He Kongde : Gutian Meeting
1971, Yang Zhiguang : Les années inoubliables
1972, Chen Yanning : Chairman Mao Inspects the Guangdong Countryside
1972, Lalan (Xie Jinglan) : Les Formes Sortent Du Bleu Et Du Vert (diptych)
1973, Huang Zhou : Young Girl Herding
1974, Shen Jiawei : Standing Guard for Our Great Motherland
1974, Zhou Shuqiao : Spring Wind and Willow
1975, Chen Junde : Port
1976, Chen Yifei : Occupation du palais presidentiel
1977, Li Keran : Qing Li River paysage
1977, Su GaoLi : The Corn and the Mountain
1978, He Duoling : Portrait de jeune fille
1978, Wu Guanzhong : Jungle at the Foot of the Yulong Mountains
1979, Gaylord Chan : The Death of a scarecrow
1979, Huang Rui : Volonté
1980, Cui Ruzhuo : Arbre en fleurs
1980, Fan Zeng : Les jeunes mariés
1980, He Muqun : Echelle
1980, Li Qingping (ou Xingping) : Après le typhon
1981, Kwong Ting-Bo : D'acier et de sueur
1981, Ma Desheng : Une Pensée Surréaliste
1982, Bai Xueshi : Lijiang river au printemps
1982, Huang Yongyu : Reflet
1983, Wei Qimei : New line
1984, Dai Hengyang, Ma Yongmin, Liu Guocai : On the Hopeful Field
1984, Shu Qun : Absolute Principle I
1984, Song Huimin : Cao Xueqin
1985, Ding Liren : Siège
1985, Quan Shanshi : Poète
1986, Min Xiwen : Still life
1986, Sun Jian Ping : Rêve rouge
1986, Xu Lei : Passage vers l'Au-delà
1987, Chai Xiaogang : Cri - une vision du passé
1987, Sun Liang : Dream
1988, Liu Wei : Amour
1988, Yang Feiyun : Fille devant une nature morte
1989, Li Shan : Rouge
1989, Song Yonghong : Le temps va changer
1990, He Jiaying : Red Apple
1990, Mao Yan : Femme nue
1991, Chen Danqing : The soft back
1991, Long Rui : Les gens du village
1992-91, Fang Lijun : Series 2, No 6
1992, Tuo Musi : Arnaché
1993, Su Tianci : Spring Pond
1993, Su Xinping : Sans titre
1994, Liu Xiadong : L'aveugle
1994, Mao Xuhui : Daily Epic, Dead Nature, Harmony in red
1994, Shi Guoliang : Cérémonie tibétaine
1995, Liu Ye : Bright Road
1995, Wang Huaiqing : San Wei Book Room
1995, Yan Ping : Still life
1996, Luo Zhongli : Peasant Woman Washing Her Feet
1996, Shang Yang : Deep Breathing
1997, Chen Yiming : Musique
1997, Zeng Fanzhi : Mask Series 1997 No 3
1998, Guo Runwen : The interpretation of desire
1998, Ling Jian : Identité No 2
1998, Tang Zhigang : Don't Shoot
1998, Ye Yongqing : Mauvais week-end
1999, Liang Wen Bo : Le bain
1999, Wei Dong : Spring Outing I
1999, Yan Zhenduo : Trees

… et celle du XXIe

Et depuis 2000, en 40 tableaux…

1999-2000, Ding Fang : Ville en ruine
2000, Wei Guangqing : Ère du matérialisme
2000, Zhong Biao : A travers deux millénaires
2001, Qi Zhilong : Revolutionary Girl
2001, Shen Ling : Les hommes et les femmes 4
2002, Sun Weimin : Au soleil
2002, Xu Xiaoyan : Blooming Green
2002, Yin Qi : Intérieur
2002, Yue Minjun : Faith
2003, Ren Chuanwen : Illuminating
2003, Wang Guangy : Great Criticism, Pepsi
2004, Feng Zhengjie : China
2004, Liu Fei : 2004 No 22
2004, Xin Dongwang : Petit déjeuner
2005, Wang Yi Gang : Twilight - Guérilla des plaines
2005, Xu Jiang : Sunflower Garden King 12
2005, Yang Shu : Sans titre 2005-09
2006, Chen Shuxia : La pluie omniprésente
2006, Guan Yong : Dialecticians
2006, Li Guijun : My Little Fish
2007, Meng Luding : Potentielle série 3
2007, Xue Song : Red Star Shine China
2007, Zhou Chunya : Green Dog
2008, He Sen : Pretty Dudu and Pretty Toy
2008, Tan Ping : Untitled
2008, Wen Lipeng : A Symphony in blue and white
2008, Yang Zhengxin : Série Afrique
2008, Yue Ji : Pins et soleil rouge
2008, Zhang Xiaogang : My Dream, Worker, Peasant, Soldier, Student, Businessman
2009, Luo Erchun : Coucher de soleil
2009, Meng Luding : Yuan rate
2009, Wang Guangle : 090309
2009, Wucius Wong : Mountain Melody #1
2010, Pang Jiun : Garden door
2010, Wang Yidong : Passage du col Yu Pin au printemps
2010, Yu Youhan : 2010-3-8
2011, Song Yuan Yuan : Shrouded composition
2011, Xiao Jiang : Local technique
2012, Ding Yi : Appearance of crosses
2012, He Guirui : Mind Traces series #25


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Jigece 192 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines