Apocalypse tomorrow ?

Publié le 14 mars 2013 par Egea
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Vifs émois à la suite du billet paru chez Guisnel, annonçant un scénario Z pour le budget de la défense : comme les séries de même nom. Apocalypse budgétaire, nous dit-il. Et si on parlait Com et négociations ?

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1/ Le billet annonce donc deux scénarios : un scénario Y, présenté hier comme le plus difficile, avec moins 30.000 hommes. Puis, surgi de la nuit, Z comme Zorro, un scénario pire encore, avec moins 50.000 hommes. Et d'entendre les industriels de la défense qui écrivent à l’Élysée, et les sénateurs qui font un ramdam. Et chacun d'attendre les conseils de défense, celui du 19 et celui du 26. Fumée blanche ? fumée noire ?

2/ Le grand méchant, dans l'affaire, c'est Bercy. On croit les entendre d'ici : "mais vous vivez dans un autre monde, c'est nous qui menons la vraie guerre, la guerre financière et monétaire et économique, et du sang et des larmes". Posture contre posture ? Oui, certainement, pour une part.

3/ Mais aussi, positions de négociation et coup de comm', sur le scénario archi-rebattu, toujours le même : on vous fait le coup des trois hypothèses, une haute, une basse et une médiane, et chacun se prépare pendant des mois à la médiane, quand au dernier moment, quelqu'un vous sort une ultra basse. Stupeur et tremblements, batailles, et on arrive à transiger sur celle qui était précédemment la basse et qui devient subitement la médiane, - 30 c'est quand même moins mal que - 50. Du classique d'énarque de la direction du budget, cela fait partie du dossier d’accueil des jeunes intégrants à la sortie de Strasbourg (qui n'est plus l'école préparatoire à l'EMIA, mais l'école de l'élite administrative du pays).

4/ Or, mollo les basses. Donc, il faut revenir non pas à l'hypothèse basse, mais à l'hypothèse médiane. Messieurs les sénateurs, messieurs les industriels, messieurs les décideurs, c'est sur cette ligne là qu'il faut se battre, me semble-t-il . Bref, ni Z ni Y, mais X. Polytechnicien contre énarque ?

Moi, ce que j'en dis....

O. Kempf