Le principe s'inspirant de cette idée le plus élaboré est Le Moteur Stirling, utilisé pour des applications où le coût de fabrication importe moins que la discrétion et la fiabilité (pas d'entretien.). En clair des applications militaires et aérospatiales.
Cependant, on a une chance de le voir se pointer dans nos vies de tous les jours... en 2008 MSI à présenté un mini Stirling, capable de refroidir le processeur d'un ordinateur en utilisant la chaleur qu'il dégage. (Article PC Impact)
Des prototypes de Stirling couplés à des paraboles solaires ont également existé en 2008..
Pour s'amuser à tout prix avec un moteur Stirling, il reste des moteurs miniature à vendre sur Amazon pour une poignée de dollar, qui font de l'électricité à partir d'une mini lampe à pétrole.
Une autre piste prometteuse pour convertir la chaleur perdue (ou celle du soleil) en électricité est le module Peltier. Un tel module est composé de deux faces, et la différence de température entre ces 2 faces est utilisée pour créer un courant électrique. La NASA utilise également cette technologie pour les satellites. La raison pour laquelle elle est peu utilisée dans le quotidien est qu'il faut des matériaux très spécifiques et très cher pour réaliser une conversion efficace. (Peu de conductivité thermique, mais une bonne conductivité électrique.)
Cette technologie est cependant utilisée aussi pour des application domestiques, dans l'autre sens, cad pour créer du froid à partir d'une faible quantité de courant. Certaines glacières pour voitures 12V utilisent des modules Peltier.
Des modules Peltier sont en vente par exemple chez Conrad. Apriori prévus pour séparer froid et chaud à l'aide d'une tension électrique (mode "glacière" dont je parlais plus haut.), en théorie ça doit pouvoir faire le contraire à savoir créer une tension si on lui met un côté dans la rivière et l'autre au soleil... (par exemple, ou encore un côté sur le carrelage froid et l'autre sous le cul du chien...)
Une autre découverte datant de 2008 (Article Futura-Science) donne de très bons espoirs de voir cette technologie voir son coût de fabrication s'écrouler, et donc de s'étendre, grâce au remplacement des alliage de métaux coûteux par des galettes composées de nanofils de silicium. (notez au passage dans l'article la phrase "le phénomène, avouent-ils, échappe aux théories en vigueur" ; Phrase qui fait toujours bon lire dans un site tel que futura-sciences...)
La question est aussi de savoir quelle aurait le rendement de cette technologie avec le soleil par rapport aux traditionnels panneaux photo voltaïques.
a suivre ...