De cette expérience, Apparat a finalement décide de titrer un album. Une très bonne idée donc pour celui qui, depuis ses débuts, nous régale avec des productions ambitieuses et souvent très réussies, seul ("The Devil’s Walk", 2011) ou accompagné ("Moderat", 2009).
Pour l’occasion, il s’est entouré d’un orchestre d’une trentaine de musiciens pour un résultat pour le moins bluffant. Bluffant car celui qui jusqu’alors nous avait habitué à des productions tout électroniques ou presque, se révèle ici particulièrement inspiré, déroulant une suite de titres plus ou moins contemplatifs dans lesquels les cordent dominent sans pourra autant tout écraser. On retrouve là encore toute la mélancolie et le côté nocturne propre au style d’Apparat dont la discographie n’en finit pas, décidément, de nous enthousiasmer. [8.5/10]
Mute - février 2013
A écouter sur deezer et spotify