The Americans // Saison 1. Episode 7. Duty and Honor.
The Americans continue d'honorer ses bonnes paroles et de faire ce que l'on peut attendre de sa part. C'est clairement ce que j'aime dans cette série. Les chemins se croisent,
les langues se lient et se délient, les évènements avancent et les personnages se mettent tous en danger. Je pense notamment à la dernière scène de cet épisode qui est certainement celle que je
retiens le plus tant sa puissance émotionnelle est forte. En effet, Elisabeth aimerait bien que dès à présent elle et Phillip vivent comme un vrai couple et qu'ils arrêtent finalement de se faire
croire qu'ils ne sont pas tombés amoureux l'un de l'autre. Sauf que l'on sait pertinement, avec ce qu'il s'est passé dans l'épisode avec Irina, que Phillip n'a pas encore totalement oublié son
passé amoureux et qu'Elisabeth est une sorte de roue de secours. Mais ce n'est pas grave, j'ai hâte de voir comment les choses vont évoluer pour eux. D'une part car le passé amoureux de Phillip
part en lambeaux (Irina déserte et veut arrêter ce genre de missions) et d'autre part car Elisabeth, aussi maligne qu'elle est pourrait très bien nous faire croire qu'elle ne sait pas qu'il n'est
pas encore accro.
Car au fond, Elisabeth est la seule a s'être ouverte à Phillip contrairement à ce dernier qui n'a fait qu'acquiescer. Phillip reste très mystérieux mine de rien sur ce qu'il ressent, bien qu'avec
Irina l'on sente que quelque chose se passe tout de même. Le flashback n'était cependant pas très utile étant donné que les seules paroles des deux personnages suffisaient à comprendre qu'ils
s'étaient rencontrés par le passé et qu'ils sont fous l'un de l'autre. Irina est une femme forte elle aussi alors qu'elle est chargée avec Phillip de faire tomber un dissident polonais qui veut
couper les liens entre l'Union Soviétique et la Pologne. Bien évidemment que tout cela ne plait pas à l'URSS, et ils vont tout faire pour qu'ils brisent cet homme. Assez amusant
de voir comment chacun des personnages joue du charme de l'autre. La mise en scène est rudimentaire mais terriblement efficace. The Americans séduit justement par cette
simplicité déconcertante et c'est tout bénéfice pour le téléspectateur qui ne demande qu'à être surpris par une série d'envergure comme celle ci.
Finalement, ce nouvel épisode de The Americans m'a séduit. J'aime de plus en plus l'univers mais aussi les personnages. Je pense à Sandy, la femme de Stan. Je ne m'attendais pas
du tout à ce qu'elle prenne une place de plus en plus importante et pourtant c'est réussi. Ou encore le questionnement intérieur de Phillip sur son envie d'un côté de retrouver sa famille et de
l'autre son envie de tout quitter. Il est tirailler entre les deux et cela pourrait presque perdre le couple vedette de la série. Les enfants Beeman ne servent pas à grand chose si ce n'est à
confirmer l'absence de leur père, Stan. Je trouve intéressant ce qu'il y a avec les Beeman et les Jennings. D'un côté nous avons une famille qui se déconstruit par le travail, et de l'autre une
famille qui se construit grâce au travail. Un paradoxe intéressant qu'il sera intelligent de plus développer dans les prochains épisodes.
Note : 8/10. En bref, toujours une aussi bonne série cette petite The Americans.