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The Rocky Horror Picture Show

Publié le 14 mars 2013 par Cinephileamateur
The Rocky Horror Picture Show De : Jim Sharman.
Avec : Tim Curry, Susan Sarandon, Barry Bostwick, Richard O'Brien, Patricia Quinn, Nell Campbell, Peter Hinwood, Meat Loaf, Charles Gray...
Genre : Musical - Comédie.
Origine : Grande Bretagne - États-Unis.
Durée : 1 heure 40.
Date de sortie : 14 avril 1976.
Synopsis : Une nuit d'orage, la voiture de Janet et Brad, un couple coincé qui vient de se fiancer, tombe en panne. Obligés de se réfugier dans un mystérieux château, ils vont faire la rencontre de ses occupants pour le moins bizarres, qui se livrent à de bien étranges expériences.
Bande annonce originale
"Ils rampent à la surface de la Terre, ces insectes qu'on appelle la race humaine, perdus dans le temps, l'espace et la signification."
3.5
The Rocky Horror Picture Show
Ça faisait un sacré moment maintenant que je voulais découvrir « The Rocky Horror Picture Show » sans jamais franchir le pas. Pourtant, hormis les quelques photos que j’ai pu voir qui annonçait déjà un délire assez spécial, je n’avais jamais rien vu d’autres de ce film ni su exactement de quoi ça parlais. C’est donc avec quand même quelques craintes que j’ai enfin franchi le pas et inséré mon blu-ray dans le lecteur.
Et « spécial » est un mot qui convient bien à ce film je trouve. Le scénario écrit par Jim Sharman et Richard O’Brien d’après l’œuvre de ce dernier est un bon gros délire auquel il faut mieux adhérer assez rapidement au risque de trouver le temps long sinon. Pour ma part, j’ai pris part au délire. J’ai pas saisi tout le film je pense car par moment j’écoutais plus les différentes chansons plutôt que de lire les sous titres avec attention pour savoir ce qu’elle racontait mais le spectacle était quand même présent au rendez vous. Il y à quelques baisses de rythmes qui font que par moment le temps peut paraître un chouïa long mais dans l’ensemble on s’amuse quand même bien devant cet humour assez burlesque et déjanté le tout saupoudré d’un côté dérangeant qui donne à ce film toute son identité. J’ai beaucoup apprécié aussi cette relecture haute en couleur de Frankenstein qui au final est assez bien pensé quand même.
Devant la caméra, la troupe d’acteur se fait bien plaisir à l’image de Tim Curry dans le rôle mythique du Docteur Frank-N-Furter. L’acteur y est excellent dans ce rôle de chef d’orchestre qui va mener la danse du début jusqu’à la fin. Habité par son personnage, l’acteur réussit presque à le rendre « normal » sans que ses accoutrements ne soit plus choquant que ça faisant parti à part entière de son caractère. J’ai aussi beaucoup aimé Susan Sarandon en Janet Weiss, vraiment à croquer dans ce long métrage et qui ébloui vraiment de sa présence aussi l’écran en y apportant une touche de fraîcheur forte agréable. A ses côtés, Barry Bostwick en Brad Majors apparaît d’ailleurs extrêmement fade et s’éclipse assez vite dans le couple qu’il forme avec Susan Sarandon. Rien à redire sinon concernant le reste de la distribution où chacun joue le jeu en allant à fond avec son personnage. J’ai quand même bien apprécié dans les rôles secondaires Meat Loaf en Eddie bien barré ou encore Charles Gray dans le rôle du criminologue même si là pour le coup, je suis un peu moins fan de ses apparitions mais c’est plus de la faute de son personnage que du jeu d’acteur en lui même à l’inverse de Peter Hinwood dans le rôle de Rocky qui lui est quand même extrêmement transparent et lisse.
Pour mettre en scène cette folie visuelle, Jim Sharman s’en donne à cœur joie pour donner du rythme dans sa réalisation. La caméra vole dans tout les sens, elle nous fait prendre part au spectacle et elle contribue aussi grandement au fait que l’on s’amuse. Les décors très kitsch tout comme les costumes si particuliers s’ancre bien dans l’époque du délire et ajoute aussi un certain charme à cette œuvre atypique. Mais le véritable grand atout de ce film reste la bande originale composée par Richard Hartley qui est juste parfaite. Elle sonne vraiment bien, nous donne envie de danser et reste un personnage à part entière de ce spectacle musical.
Pour résumer, il m’a fallu du temps mais je ne regrette pas mon visionnage de « The Rocky Horror Picture Show ». C’est pas le genre de film que je reverrais tout les jours car c’est un univers assez particulier que je me dois de savourer avec parcimonie mais ça reste quand même à mes yeux une belle découverte, fort sympathique dont le principal attrait reste pour moi sa bande originale malgré des chorégraphies bien pensés, des acteurs qui jouent le jeu à fond et une mise en scène intelligente. Un spectacle à voir.
The Rocky Horror Picture Show
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