genre: mais qu'est-ce que c'est que ça ???
année: 1988
durée: 1H10
L'histoire: Un agent américain est mortellement blessé au cours d’une mission périlleuse. Il se voit donc transformé en mi-homme mi-machine. Cet homme doit maintenant sauver des otages prisonniers d’un sorcier chinois, qui transforme les humains en vampires.
La critique d'Alice In Oliver:
Parmi les nanars, il existe quelques films à part, des séries Z inqualifiables de médiocrité et qui dépassent la raison humaine. Les nanars de cette trempe sont peu nombreux. Au hasard, nous citerons Turkish Star Wars, Death Warrior ou encore Crocodile Fury parmi les pires fumisteries jamais réalisées. Désormais, Turkish Star Wars, Death Warrior et Crocodile Fury peuvent compter sur un concurrent digne de nom: j'ai nommé Robo Vampire, réalisé par Godfrey Ho en 1988.
Pour ceux qui ont la chance de ne pas connaître ce cinéaste (enfin... cinéaste... le mot est grand !), Godfrey Ho s'est surtout fait connaître en signant plusieurs films de kung-fu et plus précisément des séries Z avec des ninjas. Les fans du réalisateur (soit deux personnes dans le monde) citeront volontier Ninja Terminator et Ninja Condors parmi ses nombreux méfaits.
Néanmoins, Robo Vampire reste probablement son plus mauvais film. C'est dire à quel point il est mauvais !
Premièrement, je vous renvoie à l'affiche du film avec une sorte de Robocop armé d'une mitrailleuse et tenant sous son bras un vampire asiatique moisi. Que les choses soient claires: Robo Vampire est bien le gros nanar annoncé ! Au niveau des influences, Robo Vampire est un mixe entre Robocop, les arts martiaux, l'action qui tâche et le film de vampires.
Voilà un mélange pour le moins improbable mais qui rappelle assez souvent la médiocrité insolente de Crocodile Fury, à savoir que Robo Vampire mélange un peu tous les genres dans une sorte de gigantesque bordel.
Par là, comprenez qu'on ne s'en remet pas facilement. Même les nanardeurs en herbe devront respirer un bon coup et prendre leur dose habituelle de susbtances illicites pour faire face à ce véritable concentré de grand n'importe nawak ! Comme l'indique le titre, il est donc question ici d'un robot, enfin un truc avarié en alluminium et en papier mâché, et de vampires.
Sur ce dernier point, Godfrey Ho n'est pas toujours très clair. Les vampires moisis de service dévorent les boyaux de leurs victimes. On pense davantage à des zombies assoiffés de chair humaine.
Mais peu importe, le film n'est pas très regardant sur son scénario. Quant au Robocop de service, il est difficilement descriptible. Comment dirais-je ? C'est une sorte de croisement entre le même Robocop et l'épagnol breton. Mais bon, je ne vous fais pas languir plus longtemps.
Voici une petite photo qui vous mettra l'eau à la bouche !
Alors, c'est de la bonne hein ? Avouez que vous n'êtes pas déçus ! Sinon, que dire ? Si ce n'est que ce film pue évidemment la grosse série Z à plein nez. Aussi, sera-t-il nécessaire de fermer les yeux sur le montage du film, qui passe souvent d'une séquence à une autre sans crier gare.
Il faudra aussi éviter de regarder le jeu des acteurs aux abonnés absents (et le mot est faible, très faible !), sans compter les bruitages cacophoniques de notre boîte de conserve métallisée ou encore les effets spéciaux du film. Mais à ce niveau de bêtise et de débilité, peut-on encore parler de film ? Peut-on encore parler de cinéma ? D'une certaine façon, Robo Vampire fait presque figure de chef d'oeuvre du septième art tant sa nanardise atteint les plus hauts sommets de la ringardise.
Pour les suicidaires, Robo Vampire est disponible en entier sur youtube et en version anglaise, mais je décline toute responsabilité !
Note: Nooooooooooooooooooonnnnnnnnnnnn !!!!!!
Note nanardeuse: 20/20